A l'appui de sa démarche, la Federal Trade Commission a rédigé une lettre à l'attention des deux sociétés. L'objet de la missive est de rappeler que tout manquement aux règles concernant le consentement des utilisateurs sera sévèrement puni, la FTC rappelant les charges pesant sur Facebook depuis 2012 (notamment l'obligation de réaliser des audits, sur une durée de 20 ans).
Sur le principe, si Facebook décide de modifier les paramètres de confidentialité de WhatsApp, et donc la manière dont il utilise les données utilisateurs, il devra obtenir le consentement actif de ces derniers. Les abonnés devront donc valider par eux-mêmes ces nouvelles fonctionnalités en connaissance de cause.
A ce jour, les conditions d'utilisation de WhatsApp précisent que les données ne sont pas utilisées à des fins publicitaires ou même cédées à des sociétés tierces. Selon la FTC, ce fonctionnement ne devra pas être remis en cause à l'avenir, sans validation expresse des utilisateurs.