Dans une note, l'organisme qui veille au respect de la concurrence dans le pays précise : « pour des services internet financés par la publicité comme Facebook, les données des utilisateurs sont de la plus haute importance. Pour cette raison, il est essentiel d'étudier aussi, du point de vue de l'abus éventuel de position dominante, si les consommateurs sont suffisamment informés de la nature et de la quantité de données collectées ».
De son côté, Facebook rappelle qu'il coopérera avec l'Office fédéral des cartels afin de répondre à l'ensemble des questions qui lui seront présentées. En France, la Cnil a déjà tancé le réseau social sur la question du suivi des visites des internautes.
L'Allemagne critique à l'égard de Facebook
Le pays n'en est pas à sa première revendication à l'encontre du réseau social. En 2012, un organisme spécialisé dans la protection de la vie privée des internautes avait demandé l'introduction des pseudonymes sur le réseau social. Leur objectif était de faire comprendre qu'en utilisant les noms des personnes il est d'autant plus facile pour des pirates de récupérer certaines informations personnelles.Plus récemment, les bureaux de Facebook à Hambourg avaient été vandalisés. Les personnes à l'origine des dégradations matérielles avaient tagué sur un mur l'inscription « Facebook Dislike ». Face à la plateforme, les auteurs mettaient en avant le respect de la vie privée des utilisateurs mais aussi la manipulation du fil d'actualité.
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