Ces organismes dénoncent le manque de rapidité dans la modération des commentaires. Ils précisent avoir conduit un test au cours duquel 586 contenus racistes, antisémites, négationnistes, homophobes, faisant l'apologie du terrorisme ou de crimes contre l'humanité ont été recensés (sur une période de 2 mois). « Sur ces 586 contenus haineux signalés, seuls 4% ont été supprimé sur Twitter, 7% sur YouTube et 34% sur Facebook », précisent-elles dans un communiqué.
Cette affaire n'est pas la première du genre en France. En 2013, Twitter avait dû retirer plusieurs messages publiés sous le hashtag #Unbonjuif ou #Unbonmusulman. Des organismes tels que l'Union des étudiants juifs de France ou SOS racisme avaient noté que ces derniers étaient clairement racistes ou antisémites.
La justice était même allée plus loin puisque la Cour d'appel de Paris avait obligé ces plateformes à révéler aux associations l'identité des auteurs de ces messages.
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