La police danoise poursuit 1000 jeunes pour avoir partagé des sextapes

Alexandre PAULSON
Publié le 21 janvier 2018 à 15h30
Près d'un millier de Danois de 15 à 20 ans sont poursuivis par la justice de leur pays, pour avoir participé à la propagation sur Facebook des sextapes de deux adolescents de 15 ans.

Chacun de ces jeunes risque une grosse amende, voire de la prison avec sursis.

800 garçons et 200 filles

L'affaire est d'une ampleur peu commune. Près de 1.000 jeunes Danois, âgés de 15 à 20 ans, se retrouvent poursuivis en justice pour avoir partagé avec leurs contacts Facebook les ébats sexuels filmés de deux mineurs âgés de 15 ans. Au total, deux vidéos et une photo, qui tombent automatiquement dans la catégorie de la pornographie infantile selon le droit danois, les protagonistes à l'image ayant moins de 18 ans.

La première diffusion de ces images remonte à 2015. Elles auront circulé pendant plus de deux ans, jusqu'à l'automne 2017. C'est Facebook qui va donner l'alerte auprès des autorités américaines. Celles-ci contactent Europol, qui transmet le dossier aux autorités danoises. L'enquête, longue, va permettre d'identifier 800 garçons et 200 filles ayant partagé entre une et plusieurs centaines de fois les fameuses vidéos.

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Mode des sextings

S'ils sont reconnus coupables, ces jeunes pourraient écoper d'une simple amende jusqu'à une peine de prison avec sursis de trois semaines. Leur condamnation est susceptible d'être inscrite pendant dix ans sur leur casier judiciaire. Il y a mieux pour démarrer dans la vie.

Cette affaire révèle les efforts récents déployés par Facebook pour endiguer la prolifération sur son réseau de contenus à caractère sexuel, qu'il s'agisse de revenge porn, ou de ce que les Américains appellent les sextings, les listings de vidéos amateurs qui circulent au sein de cercles de jeunes. Ce sont les systèmes de détection automatique de Facebook qui ont identifié les fameuses vidéos danoises. Facebook propose même aux victimes potentielles de lui envoyer préventivement des images explicites d'elles-mêmes, pour bloquer au plus vite de futurs contenus compromettants où elles apparaîtraient.

Alexandre PAULSON
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