De plus en plus de "junk news" sur Facebook et Twitter, selon une étude

Bastien Contreras
Publié le 07 novembre 2018 à 14h42
Fakenews

Malgré leurs efforts, Facebook et Twitter sont de plus en plus utilisés pour diffuser des « junk news », des informations de mauvaise qualité, selon une étude. Mais les deux géants contestent les conclusions de cette dernière.

Les « junk news », à ne pas confondre avec les « fake news », désignent des informations de mauvaise qualité, qui s'appuient sur des sources peu fiables. Elles se caractérisent généralement par du contenu sensationnaliste ou le recours massif au clickbait pour les titres. Les principaux réseaux sociaux, tels que Facebook et Twitter, seraient particulièrement exposés à cette pratique.

Junk news everywhere

Des chercheurs de l'Oxford Internet Institute ont en effet analysé 2,5 millions de tweets et 6 986 pages Facebook, sur une période de 30 jours. Et ils ont découvert que les utilisateurs de ces plateformes étaient de plus en plus enclins à partager des junk news. En effet, d'après l'étude, moins de 5 % des contenus diffusés viendraient de sources officielles. Cette tendance serait même plus forte qu'en 2016, avant l'élection présidentielle américaine.

Selon les auteurs du rapport, les premiers responsables seraient Facebook et Twitter, qui ne mettraient pas suffisamment d'énergie à combattre la désinformation. Mais les deux entreprises ne partagent pas leur analyse.

Désinformation vs censure

Du côté de Facebook, on met en doute les résultats de l'étude, en arguant que d'autres ont prouvé que la désinformation était au contraire en baisse sur les réseaux sociaux. De plus, l'entreprise de Mark Zuckerberg affirme que le rapport s'appuie principalement sur Twitter et extrapole ses conclusions sur l'ensemble des plateformes sociales.

Pour le site de microblogging, le problème vient du jugement porté sur les informations. En effet, d'après Twitter, certains contenus ciblés par l'étude « illustrent les opinions de la société américaine » et elle n'entend pas procéder à une censure des débats.

En effet, si les chercheurs affirment que leur définition de « junk news » répond à des critères précis, la nuance entre opinion controversée et désinformation peut sembler difficile à établir.

Source : Le Télégramme
Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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Wehrmicel

Il faudrait commencer par bannir les groupes anti-vaccins, les adeptes de la terre plate ainsi que les personnes affirmant qu’il existe plus de 2 genres. Après ça, vous verrez qu’il y aura beaucoup moins de désinformation.

Je sais que je viens de citer trois choses qui paraissent insensées à notre époque, et pourtant le nombre de personnes qui se laissent tromper ne fait qu’augmenter.

Nmut

Tu peux ajouter toutes les “informations” à caractère politique très partielles ou basées sur des cas particuliers pour nous monter les uns contre les autres: les infirmières trop payées/toutes au smic, les fonctionnaires fénéants/pas augmentés depuis 10 ans/trop payés, les gens du privé tous payés 14 mois/qui n’ont pas de quoi se nourrir, les profs en majorité LGBT/dans l’enseignement que pour les vacances/payés pour 10h par semaine, les religieux tous fanatiques/victimes d’agression tous les jours, l’europe qui nous coute 25% de nos revenus, les flics qui nous arrêtent pour les gilets jaunes, …

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