Si vous disposez d'un compte Google, alors vous avez accès depuis peu à une page nommée Mon Activité. Cette dernière regroupe, journée après journée, toutes les informations récoltées par l'entreprise sur vos pratiques en ligne.
Consultations de services Web spécifiques, recherches sur Google, vidéos YouTube visionnées... tout est là, réuni sur une seule page. Avec certains regroupements spécifiques parfois, histoire de rendre l'ensemble plus lisible : il suffit alors de cliquer pour ouvrir une nouvelle fenêtre qui donne le détail des informations. Même votre petite pause LOLCat du matin dans les transports en commun ne passe pas inaperçue. Et, bien entendu, ces informations concernent vos informations de navigation sur desktop, mais également sur mobile, en particulier pour les utilisateurs d'un terminal Android.
La surveillance saute aux yeux
Evidemment, le fait que Google épie les internautes n'est pas nouveau. Il était déjà possible avant d'avoir accès à son historique de recherche, ainsi qu'à celui de ses requêtes vocales au moteur de recherche, bibliothèque souvent improbable de SMS rédigés à la voix ou de requêtes passées vocalement par pure paresse.Mais Mon Activité fait prendre conscience de la masse d'information récoltée par Google au fil des jours, des mois, des années. Et leur hiérarchisation très ordonnée rend cette masse d'autant plus choquante, puisqu'on peut y naviguer aisément, et même effectuer des recherches à l'intérieur.
Google explique que la collecte de ces informations participe à rendre certains services plus précis, à l'image de Google Now ou Google Maps. Heureusement, Mon Activité propose de supprimer les différents contenus de l'historique, au cas par cas. Il va de soi que ces données ne sont accessibles qu'à l'unique propriétaire du compte... en dehors de Google, bien entendu.
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