© Naresh777/Shutterstock
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Alors que la date du procès opposant Twitter à Elon Musk approche, les avocats de ce dernier remportent une bataille. Mais ils n'ont pas encore gagné la guerre.

Musk est actuellement poursuivi par Twitter pour avoir tenté de sortir de l'accord de rachat de la plateforme. Pour rappel, le P.-D.G. de Tesla s'apprêtait à racheter le réseau à l'oiseau bleu pour 44 milliards de dollars. Le procès se tiendra le 17 octobre.

Qui est Kayvon Beykpour ?

Les avocats d'Elon Musk ont demandé l'accès aux informations de 22 employés de Twitter, en plus des 41 personnes qui vont déjà devoir partager leurs données, selon un accord préalable. Mais finalement, la juge Kathaleen McCormick a décidé que seul un employé devra fournir des documents : Kayvon Beykpour.

Beykpour est l'ancien chef produit chez Twitter. Il est à l'origine des outils que Twitter a mis en place pour que les utilisateurs puissent s'exprimer, comme les Super Follows ou encore la fonctionnalité Spaces. Il a été remercié en mai dernier par le directeur de Twitter Parag Agrawal, qui voulait « prendre une nouvelle direction ».

Twitter va donc devoir « rassembler, analyser et produire » des documents sur Kayvon Beykpour et sur ses communications en interne, et les livrer à Musk et à ses avocats.

Pourquoi Musk veut-il obtenir ces informations ?

Depuis l'annonce du procès, l'homme et ses avocats cherchent par tous les moyens à prouver que la plateforme a commis une faute grave. Ceci permettrait de justifier le retrait de Musk de l'accord de rachat, qui n'aurait donc pas à payer la somme d'un milliard de dollars pour rupture de contrat.

Les avocats de Musk cherchent donc à obtenir des informations des employés de Twitter pour prouver que la plateforme a menti sur le nombre de faux comptes. Pour rappel, Twitter a annoncé que le nombre de faux comptes sur la plateforme s'élève à moins de 5 %, ce que Musk a refusé de croire. Il a ensuite accusé Twitter de chercher à obstruer la vérité en lui niant l'accès à des documents confidentiels dont le partage ne faisait pas partie de l'accord de rachat.

Source : The Verge