Après la fuite des annonceurs au moment de son rachat, Twitter a finalement trouvé des entreprises qui acceptent de dépenser leur budget publicité sur son réseau.
Elon Musk va-t-il pouvoir souffler ? Alors que les finances de son réseau social sont dans le rouge pour l'année 2022, l'homme d'affaires a réussi à sécuriser un certain nombre de contrats publicitaires pour cette année. De quoi faire remonter la pente aux revenus de la boîte ?
Twitter à fond sur le sport
« Comment améliorer les revenus de Twitter ? » C'est presque une question qui aurait pu être posée à ChatGPT, tant le réseau, en difficulté, a multiplié les pistes ces dernières semaines afin d'accroître ses revenus. Au point même d'autoriser de nouveau les publicités politiques aux États-Unis.
Mais si certains grands groupes se montrent frileux à l'idée de revenir, la firme d'Elon Musk a tout de même réussi à assurer des contrats avec plusieurs gros partenaires, selon des documents auxquels Axios a eu accès.
C'est surtout le monde du sport qui est présent parmi ces annonceurs. Toutes les grandes ligues américaines, de la NBA à la NFL, en passant par la NHL ou la NASCAR, vont rester sur le réseau et payer pour communiquer durant la saison régulière et les événements phares comme le Super Bowl.
Les médias restent sur Twitter
Et le sport n'est pas seul, puisque les géants du divertissement comme la Paramount ou Disney vont eux aussi continuer d'être présents sur le réseau à l'oiseau bleu. Plus intéressant encore, les médias américains n'ont pas déserté Twitter, malgré les polémiques autour de la suspension temporaire des comptes de certains journalistes.
Bloomberg, le Wall Street Journal, Reuters, Forbes, Axios ou USA Today vont ainsi signer des accords de contenu avec Twitter pour des événements importants comme le CES ou le Forum économique mondial de Davos, dont l'édition 2023 se tient actuellement.
Si le partenariat s'avère financièrement lucratif pour toutes ces entités, celles-ci préfèrent tout de même rester discrètes. Aucune des entreprises parmi les grands noms cités qu'Axios a tenté de contacter n'a voulu faire de commentaires.
Source : Axios