Elon Musk est toujours en bisbille sur Twitter avec la radio nationale américaine, dont il menace de saisir le compte pour l'assigner à une autre entité.
Twitter est devenu une affaire de badges et de polémiques. Il y a bien sûr le passage au Twitter Blue payant, à 8 euros par mois, mais aussi de titres comme « affilié à un État ». Une dénomination qui était apparue le mois dernier sur le compte de la radio nationale américaine, créant une nouvelle controverse.
Elon Musk contre la NPR
La National Public Radio (NPR) américaine a cessé d'émettre le 12 avril dernier. Sur les ondes ? Non. Sur Twitter ! Depuis que le service de radio a vu apparaître sur sa page la mention « affiliée à un État », puis, à la place, « financée par le gouvernement », il a décidé de quitter Twitter. Une mention que le réseau social justifiait à l'époque par le financement direct et indirect de la radio par des fonds publics.
Depuis, la mention a complètement disparu, et la page d'accueil de la National Public Radio est revenue à la normale. Mais pour protester contre cette mesure, la NPR a décidé de boycotter Twitter, les derniers messages postés il y a un mois sur son compte indiquant aux utilisateurs comment la retrouver sur d'autres réseaux.
La NPR, un nouveau propriétaire de compte ?
Une inactivité qui a fini par faire tiquer chez Twitter. La radio a ainsi reçu plusieurs mails dans lesquels, du fait de leur inactivité, Elon Musk la menace de saisir le compte et de le transférer à une autre entité. « La NPR va-t-elle recommencer à publier des messages sur Twitter, ou devrions-nous confier @NPR à une autre société ? » a-t-il ainsi demandé.
Une menace particulièrement grave, même dans l'univers confus actuel de l'oiseau bleu, puisqu'elle pourrait aisément mener à des usurpations d'identité. Il est difficile pour le moment de savoir s'il s'agit de simples menaces ou d'une possibilité réelle. Selon les règles de Twitter, un compte est normalement considéré inactif, et donc pouvant à terme être suspendu, sur la base de la connexion (30 jours sans connexion) et non pas sur l'absence prolongée de publications.