Dans un communiqué de l'Elysée, Nicolas Sarkozy explique que la France ne doit pas : « seulement être une terre de consommation de produits numériques, mais également une terre de production de technologies numériques et d'usages innovants. Aussi le chef de l'Etat a encouragé Twitter à ouvrir un bureau en France, comme l'ont fait de nombreuses entreprises internationales du secteur d'Internet qui ont choisi d'implanter leurs activités européennes dans notre pays (Google ou Microsoft par exemple) ». Selon la présidence, Jack Dorsey a répondu positivement à cette invitation. Toutefois, rien ne précise si Twitter ouvrira bel et bien des bureaux sur le territoire.
Même son de cloche du côté du Parti socialiste. La direction du PS évoque également une « implantation éventuelle de Twitter en France » afin de favoriser le développement des entreprises innovantes françaises, la fiscalité et les « pratiques concurrentielles » des acteurs du numérique. Là encore, aucune confirmation n'a été donnée de la part du dirigeant du réseau social.
Enfin, François Bayrou (MoDeM) a saisi l'opportunité de cette visite pour redonner sa vision de la communication sur les réseaux. Il explique : « le partage coopératif non marchand est la marque de fabrique de cet univers-là. Dans le modèle wiki, le crowdsourcing, il y a une démarche qui n'avait jamais existé dans l'humanité jusque-là, sauf peut-être dans la démarche scientifique ».
De son côté, Jack Dorsey n'a pas précisé s'il comptait faire droit aux demandes des candidats. Pour rappel, en septembre dernier, l'Irlande avait annoncé que le site de micro-blogging comptait ouvrir des bureaux à Dublin. Il est probable que Twitter ait choisi de décentraliser une partie de ses activités pour la zone Europe pour des motifs fiscaux. En effet, d'autres géants comme Google, Facebook, Microsoft, AOL, PayPal ou encore Intel ont déjà installé une antenne en Irlande. Ces derniers profitent effectivement d'un taux d'imposition sur les sociétés de 12,5 %, contre 34 % en France...