Saluant le travail réalisé par Google en matière de transparence, Twitter présente son premier rapport retraçant les demandes de retrait de contenus ou d'informations sur les utilisateurs formulées par les ayants-droits en cas d'infraction au droit d'auteur, ou par les détenteurs de la puissance publique depuis le 1er janvier jusqu'au 30 juin 2012.
Dans la grande majorité des cas, les requêtes proviennent des Etats-Unis (679 sur 849). Le Japon, le Canada et la Grande-Bretagne suivent ensuite dans ce classement mondial. Par contre, le nombre de retrait de contenus est faible puisque le service ne comptabilise que 6 demandes. En France, ainsi que dans la grande majorité des pays figurant dans la liste, le nombre de demandes d'informations sur un utilisateur est également minime puisqu'il est inférieur à 10.
Dans une note postée sur le blog officiel de Twitter, Jeremy Kessel, le responsable juridique du service indique avoir mis en place des conditions d'utilisation permettant « d'informer les utilisateurs sur leurs droits mais également d'accroitre la vigilance tout en respectant les attentes de l'ensemble des organismes. L'objectif de ces mesures est également de nous rendre plus responsables, en ce sens la publication de ce rapport est un premier pas ».
Dans la foulée, l'outil de micro-blogging annonce avoir signé un partenariat avec la société Herdict. Cette dernière propose des solutions permettant de déterminer si un site est accessible ou non sous la forme de plug-ins pour Firefox et Internet Explorer. Pour l'instant, la société est restée discrète quant à la nature de ce partenariat mais précise qu'elle livrera plus de détails sur cet accord dans les jours à venir.