Twitter fait machine arrière sur le blocage des utilisateurs

Aurélien Audy
Publié le 13 décembre 2013 à 11h47
Ni une, ni deux, on fait machine arrière ! Il n'aura pas fallu longtemps, quelques heures, aux dirigeants de Twitter pour annuler le changement de comportement de la fonction de blocage d'utilisateur, instauré la veille en fin de journée. D'après Reuters, ils se sont réunis tard dans la nuit pour prendre cette décision, afin de calmer des utilisateurs aussi furieux que nombreux.

Avant la modification, quand un utilisateur A bloquait un utilisateur B, A ne voyait plus les tweets de B et inversement. Il était également impossible à B de retweeter ou répondre aux tweets de A, logique. Cette fonction mise en place pour éviter le phénomène de harcèlement avait d'après les dirigeants de Twitter l'inconvénient de favoriser l'autre phénomène, tout aussi ennuyeux, des représailles. B mécontent de se savoir bloqué chercherait à se venger de A.

0226000006947362-photo-twitter-blocage.jpg

La modification furtive consistait donc à permettre à B de voir, répondre et retweeter A. Un blocage très perméable qui n'en est plus vraiment un, trop perméable visiblement, et face au tollé que le changement a suscité, Twitter a revu sa copie avec une réactivité impressionnante. La morale de cette histoire, c'est que la soif de vengeance fait moins craindre que le potentiel harcèlement.
Aurélien Audy
Par Aurélien Audy

Aucun résumé disponible

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

Désinscrivez-vous via le lien de désinscription présent sur nos newsletters ou écrivez à : [email protected]. en savoir plus sur le traitement de données personnelles