Avant la modification, quand un utilisateur A bloquait un utilisateur B, A ne voyait plus les tweets de B et inversement. Il était également impossible à B de retweeter ou répondre aux tweets de A, logique. Cette fonction mise en place pour éviter le phénomène de harcèlement avait d'après les dirigeants de Twitter l'inconvénient de favoriser l'autre phénomène, tout aussi ennuyeux, des représailles. B mécontent de se savoir bloqué chercherait à se venger de A.
La modification furtive consistait donc à permettre à B de voir, répondre et retweeter A. Un blocage très perméable qui n'en est plus vraiment un, trop perméable visiblement, et face au tollé que le changement a suscité, Twitter a revu sa copie avec une réactivité impressionnante. La morale de cette histoire, c'est que la soif de vengeance fait moins craindre que le potentiel harcèlement.