Une situation que Twitter cherche à régler avec un minimum de remous. Cette semaine, on apprend que le réseau social a accepté de fermer certains comptes d'utilisateurs contre lesquels le gouvernement turc a porté plainte en mars. « Une démarche plus formelle sera mise en place pour que Twitter puisse examiner les décisions des tribunaux turcs concernant d'autres comptes » rapporte Reuters.
Pas de bureau pour Twitter en Turquie
« Les deux parties se sont rencontrées et se comprennent. Une décision a été prise de mettre en place un système de coopération à l'avenir » explique un porte-parole du bureau du premier ministre.
Néanmoins, concernant les accusations d'évasion fiscales, rien ne semble encore fixé : Twitter refuserait actuellement d'ouvrir un bureau en Turquie, ce qui lui permettrait de payer des impôts dans le pays. Le gouvernement estime que l'entreprise gagne 35 millions de dollars par an en revenus publicitaires en Turquie, mais qu'elle ne paie aucun impôt lié à ses revenus.
La prise de contact entre Twitter et le gouvernement turc pourrait continuer par avocats interposés, à en croire le porte-parole du premier ministre. Le bras de fer entre les deux parties semble loin d'être terminé.
