Les victimes d'injures et de harcèlement, ainsi que les personnes témoins de ces outrages, pouvaient déjà plus facilement signaler les utilisateurs indélicats depuis les mises à jour de décembre dernier. Notamment sur les plateformes mobiles. Aujourd'hui, ce système va s'étendre aux usurpateurs d'identité, aux personnes en détresse, ou encore à celles qui diffusent des données personnelles d'autres utilisateurs.
Un signalement plus efficace, c'est une chose. Mais l'objectif de Twitter c'est surtout de réussir à évincer les cas désespérés de trolls acharnés. Pour cela, Twitter pense au numéro de téléphone. Attention, il ne sera pas question de demander un numéro de téléphone à tous les nouveaux inscrits. Quelqu'un qui s'est fait bannir pour harcèlement peut donc se créer un nouveau compte facilement. Mais s'il se fait signaler à nouveau, Twitter peut alors demander de vérifier un email ou un numéro de téléphone, et exclure définitivement l'utilisateur si ses données sont sur liste noire. La protection n'est pas totale, puisqu'à ce stade, l'utilisateur inquiété peut très bien créer un nouveau compte. Mais le système a le mérite de mettre quelques bâtons dans les roues de ceux qui ne respectent pas les règles.
Twitter communique en tout cas dans ce sens, en précisant : « Au total, nous vérifions désormais cinq fois plus de comptes d'utilisateurs que par le passé, et nous avons triplé la taille de l'équipe de soutien chargée de gérer les signalements de harcèlement. »