Depuis les attentats de Paris et plus récemment de ceux de San Bernardino, en Californie, le rôle des réseaux sociaux est régulièrement mis en cause par les politiques. Les dirigeants américains et européens ont d'ailleurs appelé les réseaux sociaux à faire plus d'efforts face aux utilisateurs qui projetteraient de mener des attaques.
La Maison Blanche avait demandé il y a quelques semaines « un dialogue » avec la Silicon Valley sur ce sujet, en expliquant qu'il fallait que plus de mesures soient prises « quand l'usage fait des réseaux sociaux passe de la communication à la préparation d'attaques terroristes ». La Commission européenne a également appelé à plus de dialogues avec les responsables des principaux réseaux sociaux.
Megan Cristina, responsable de la sécurité en ligne de Twitter, a indiqué hier que Twitter allait poursuivre ses « efforts pour combattre les abus et mettons à jour les règles de Twitter pour expliciter clairement ce que nous considérons être des comportements violents et des propos haineux ».
Les nouvelles règles de Twitter expliquent que les utilisateurs « ne doivent pas proférer de menaces ni inciter quiconque à la violence, ce qui inclut les menaces terroristes et l'apologie du terrorisme », et qu'ils ne doivent pas se livrer « au harcèlement d'autres personnes, ni inciter à le faire ».
Il est également précisé que les internautes « ne doivent pas directement attaquer ni menacer d'autres personnes, ni inciter à la violence envers elles sur la base des critères suivants: race, origine ethnique, nationalité, orientation sexuelle, sexe, identité sexuelle, appartenance religieuse, âge, handicap ou maladie ».
« Protéger les gens face aux insultes et au harcèlement est quelque chose de vital pour qu'ils puissent s'exprimer librement sur Twitter », a-t-elle conclu dans son communiqué.