Quelques jours avant le lancement de sa conférence annuelle, Google annonce une baisse des tarifs pour les développeurs ayant adopté Maps.
En octobre 2011, Google introduisait de nouvelles conditions pour l'usage des interfaces de programmation de son service de cartographie Google Maps. La firme de Mountain View expliquait en effet que les éditeurs dont la base d'utilisateurs génèrent chaque jour plus de 25 000 cartes classiques ou 2500 cartes personnalisées devront s'acquitter de droits. Depuis l'introduction de cette formule tarifaire, les développeurs se sont tournés vers des solutions alternatives et gratuites. C'est notamment le cas de Foursquare ou Apple qui s'appuient sur le service open source 0penStreetMap.
Ces frais devaient servir à payer les couts de maintenance des serveurs. Pour chaque millier de cartes supplémentaires générées, le développeur devait reverser 4 dollars à Google. Ce tarif a été divisé par 8 à 50 centimes. Aussi, Google ne fait plus la différence entre les cartes classiques et les cartes personnalisées et ajoute que « ces frais ne concerneront que 0,35% des sites dépassant régulièrement la limite de 25 000 cartes publiées chaque jour pendant 90 jours consécutifs ».
Parallèlement, la prochaine version de l'application Plans sur iOS 6 ne s'articulera pas autour Google Maps mais sur des technologies développées par Apple et issues de ses différentes acquisitions et notamment Placebase, Poly9 et C3 Technologies. Si Google perd donc un très gros client, la firme californienne ne souhaiterait cependant pas abandonner ses efforts sur l'OS mobile d'Apple. En effet, le site spécialisé 9to5Mac rapporte que Jeff Huber, vice-président du département Commerce & Local chez Google, a récemment déclaré à propos de la fonctionnalité Street View : « nous souhaitons déployer une expérience extraordinaire pour Google maps sur iOS ».