L'éditeur du moteur de recherche, désormais l'un des trois cartographes les plus importants au monde, avec Nokia (anciennement Navteq) et TomTom (anciennement Tele Atlas), s'est tout particulièrement concentré sur de petites régions jusqu'à présent délaissées, telles que la Cité du Vatican, Macao, Saint-Marin ou Singapour. Des pays entiers ont également bénéficié d'améliorations globales : la Croatie, la Grèce, l'Irelande, l'Italie, le Portugal et la République Tchèque en Europe, le Lesotho en Afrique.
Sur terre, la mise à jour distingue les routes départementales (ou assimilés) des autoroutes, et offre différentes traductions du nom de certains axes routiers. Sur l'eau, le tracé du littoral est généralement plus précis et les routes des ferrys sont incluses, avec prise en compte des horaires dans le calcul des itinéraires. À Venise en particulier, le méandre des canaux a été réajusté. Enfin d'une manière générale les points d'intérêt ont été améliorés.
Google n'indique malheureusement pas comment il a si soudainement amélioré sa cartographie. Mais il se devait quoi qu'il en soit de réagir, à l'heure où certains de ses concurrents se font épauler par OpenStreetMap, dont l'approche communautaire est particulièrement efficace dans les régions dites exotiques.