Depuis son arrivée en France en 2006, Leboncoin propose des produits d'occasion, mais aussi des jobs et des maisons. D'ici mars, les visiteurs découvriront le nouveau visage du premier vide grenier de France. Au menu, un logo plus rond, un fond (enfin) blanc, un look plus épuré et la suppression de l'extension .fr de l'URL du site.
À l'aspect graphique vont s'ajouter de nouvelles fonctionnalités pour les consommateurs et les professionnels.
Quels sont les changements majeurs ?
- Un service de messagerie intégrée permettra de mettre en relation vendeurs et acheteurs qui, jusqu'à présent, se contactaient par e-mail ou par téléphone.- Les 15 millions de titulaires d'un compte pourront sauvegarder leurs recherches et les retrouver sur leurs smartphones, tablettes etc. Pour l'instant ces terminaux représentent 55 % des visites. Un taux que ses dirigeants espèrent voir grimper à plus de 65 % d'ici la fin de l'année.
- Un système de géolocalisation affiné pour trouver un bien ou un service encore plus près de son domicile ou bureau. Selon les dirigeants du site, les Français cherchent en moyenne dans un rayon de 30 kilomètres. Ils pourront désormais délimiter un rayon dans lequel effectuer leurs recherches qui pouvaient se faire par ville ou par département jusqu'alors.
- Pour payer des services comme l'ajout de photos supplémentaires ou la mise en avant d'une annonce, il sera possible d'enregistrer sa carte bancaire.
- Les internautes pourront consulter deux fois plus d'offres d'emploi d'ici à la fin de l'année. Sur les 500 000 offres proposées dans toute la France chaque année, près de la moitié sont désormais sur Leboncoin, dont un tiers sont des CDI. L'entreprise espère doubler ce chiffre d'ici fin décembre 2016.
Des annonces payantes pour les employeurs
Du côté des professionnels, les entrepreneurs, auteurs de 10 % des annonces, pourront créer leur publicité en rédigeant le texte, choisir la clientèle qui correspond à son offre et la zone géographique (nationale ou locale) où la publicité sera diffusée, avec la possibilité de définir les objectifs de performance et le budget alloué.D'un modèle gratuit, le site veut désormais facturer aux employeurs la diffusion d'offres d'emploi en fonction de la durée de parution, comme il le fait déjà sur les 1,6 million d'annonces immobilières ou les 25 000 concessionnaires automobiles qui utilisent le site.
À lire également :