Au cours de l'année prochaine, de notables améliorations devraient entourer la gestion des jeux vidéo sous Linux.
Sortie en 2008, la première version stable de Wine a été une petite révolution pour le système d'exploitation Linux, qui s'ouvrait à cette occasion à une large part de la ludothèque Windows. Mieux, en 2018, Proton - un fork de Wine - est arrivé pour simplifier encore les choses et permettre à de plus en plus de Linuxiens de profiter des joies du jeu vidéo sans avoir recours à une partition dédiée Windows.
Le problème des anti-cheats
Aujourd'hui, de très nombreux jeux Windows sont parfaitement fonctionnels sous Linux au prix de configurations chaque jour simplifiées. Pour autant, il subsiste encore un écueil, parfaitement identifié par Gabriel Krisman Bertazi lors de l'Open Source Summit Europe 2020.
Responsable chez Collabora, une société largement investie aux côtés de Valve dans le jeu vidéo sous Linux, il précise que l'une « des principales pièces manquantes du puzzle » est la prise en charge des mécanismes anti-triche mis en place par les développeurs.
La plupart du temps, ces derniers ne peuvent être fonctionnels sous Windows et ils entraînent naturellement l'impossibilité de faire fonctionner le jeu comme c'est par exemple le cas avec le récent Valorant développé par Riot Games.
Gabriel Krisman Bertazi a toutefois ajouté que cette barrière devrait bientôt être levée, plusieurs stratégies ont été déployées par Collabora afin que ce ne soit plus un problème et ces stratégies seront implémentées dans le Kernel 5.11 de Linux, à en croire TechRadar.
De plus, Collabora indique travailler en partenariat avec CodeWeavers afin d'améliorer un autre élément critique du jeu sous Linux, la pile graphique. Là, il s'agit davantage d'optimisations que de nouvelles stratégies sans toutefois que Gabriel Krisman Bertazi ait davantage détaillé la chose.
Source : TechRadar