Mise à jour : le vol test d'Orion n'aura finalement pas eu lieu le jeudi 4 décembre, en raison d'un problème technique sur certaines des vannes qui contrôlent la vidange et le remplissage des réservoirs d'hydrogène liquide des boosters. Faute d'avoir pu régler le problème à temps, les ingénieurs de la NASA ont décidé de reporter le décollage au vendredi 5 décembre. La nouvelle fenêtre de lancement débutera à 13h05, heure française.
Après la mission de Philae et Rosetta, que l'ESA a permis au monde entier de suivre en direct via le Web, la NASA cherche à attirer les regards sur son vaisseau Orion. Ce dernier a pour but d'envoyer des astronautes sur la Lune, puis, par la suite, sur Mars, espère l'agence spatiale américaine. Orion devrait ainsi succéder à Apollo, programme spatial mené par les USA entre 1961 et 1975, et qui a notamment permis à l'homme de marcher pour la première fois sur la Lune en 1969.
Le premier voyage spatial d'Orion, destiné à faire office de test, combine une ascension de 17 minutes, puis une mise en orbite elliptique qui lui fera faire 2 fois le tour de la Terre. Au bout de 4 heures et 24 minutes, le vaisseau amerrira dans l'océan Pacifique. L'un des principaux objectifs de ce vol est de tester le bouclier thermique d'Orion, qui doit résister à des températures allant jusqu'à 2 200 degrés. A noter que certains internautes seront symboliquement à bord, puisque la NASA proposait, jusqu'à fin octobre, de prendre un billet virtuel pour le voyage.
Une expérience à vivre en direct via le flux vidéo spécialement mis en place par la NASA, durant toute l'après-midi du 5 décembre, avec des commentaires de l'équipe en charge du test. Le décollage du vaisseau pourra débuter à partir de 13h05, heure française - 7h05, heure de Cap Canaveral, en Floride. Comme jeudi, la fenêtre de tir restera ouverte durant 2 heures et 39 minutes, soit jusqu'à 15h44.
Des conditions de tests mitigées
Jeudi 4 décembre, plusieurs éléments ont perturbé les tests, notamment un vent peu favorable. Si une amélioration est attendue sur ce point vendredi, les prévisions météorologiques sont, elles, moins bonnes que la veille, avec seulement 40% de probabilités de conditions favorables - contre 70% jeudi. Les problèmes techniques survenus lors de la première tentative devraient, quant à eux, avoir été réglés.Une chose est sûre : pour ce premier vol d'essai, dont le coût est estimé à 370 millions de dollars, la NASA ne prendra aucun risque. Rendez-vous à partir de 13h05 pour suivre cette nouvelle expérience, par l'intermédiaire de la vidéo diffusée en direct ci-dessous.
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