Les différents pays de l'Union européenne ont jusqu'à avril prochain pour décider s'ils souhaitent rester à l'heure d'été ou à l'heure d'hiver. Une décision qui devrait avoir des bénéfices sur l'économie d'énergie et sur la santé, mais qui pourrait aussi provoquer une sacrée pagaille.
La Commissaire européenne Violeta Bulc a annoncé il y a quelques jours que le changement d'heure qui s'effectuait deux fois par an dans la zone européenne allait s'arrêter.
Quelles conséquences à ce changement ?
Le dernier changement d'heure devrait avoir lieu le 31 mars 2019. Cette proposition doit dans un premier temps être validée par le Parlement européen ainsi que le Conseil de l'UE. Par la suite, chaque pays devra choisir s'il souhaite rester à l'heure d'hiver ou l'heure d'été.Les 28 pays de l'UE vivent actuellement sous trois fuseaux horaires différents. Face aux craintes de « capharnaüm à grande échelle », Violeta Bulc explique cependant qu'elle est « sûre » que les différents pays « vont faire un effort de coordination ». Elle ajoute également « encourager des consultations au niveau national pour assurer une approche coordonnée de tous les États membres ».
4 millions de répondants au sondage
Il y a quelques temps, la Commission Européenne a lancé une enquête en ligne, à laquelle plus de 4 millions de personnes ont répondu. Au final, 80% d'entre eux étaient pour la suppression du changement d'heure se déroulant en octobre et en avril.Le résultat du sondage ne reflète donc l'opinion que d'une petite partie de la population européenne (plus de 511 millions de personnes). Mais ces chiffres semblent suffisants pour le président de la Commission Européenne, Jean-Claude Juncker, qui a déclaré : « les gens le veulent, alors nous le ferons ».
Heure d'été, heure d'hiver : quel choix fera la France ? Réponse dans moins de 6 mois.