Le premier bus à hydrogène d’Île-de-France est en circulation

Bastien Contreras
Publié le 12 septembre 2019 à 19h52
Bus à hydrogène Île-de-France
© Île-de-France Mobilités

Une nouvelle ligne de bus va être inaugurée demain dans les Yvelines, en Île-de-France. Particularité de ces véhicules : ils fonctionnent à l'aide d'une pile à combustible, alimentée par un réservoir à hydrogène. Un système peu polluant, qui débarque progressivement en France, depuis cet été.

L'inauguration d'une ligne de bus fait rarement la Une des médias. Mais celle reliant Versailles à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, est d'un genre un peu particulier. C'est en effet la première de la région à n'être composée que de bus à hydrogène.

Des bus qui n'émettent que de l'eau

Ces véhicules écologiques se veulent 100 % propres, grâce à un fonctionnement reposant sur une pile à combustible, ce dernier étant en l'occurrence de l'hydrogène. L'avantage principal de ce système est qu'il ne rejette que de l'eau, et donc aucun CO2, gaz à effet de serre pointé du doigt pour son rôle dans la pollution urbaine, notamment.

Mais pour que cela fonctionne, encore faut-il pouvoir faire le plein d'hydrogène... Justement, la ville de Jouy-en-Josas abrite l'une des quatre stations-service françaises offrant cette possibilité. Pour produire le combustible, le procédé employé se nomme « électrolyse » et consiste à séparer l'hydrogène de l'oxygène, dans l'eau.

Les bus de la nouvelle ligne peuvent ainsi remplir leur réservoir, dont on peut deviner la présence, sur leur toit. Ils peuvent alors transporter une centaine de passagers, avec une autonomie d'environ 300 km.


Une innovation écologique, mais encore chère

L'inauguration de la nouvelle ligne de transport en commun se déroulera ce jeudi 12 septembre, même si, dans les faits, la liaison est déjà effective depuis lundi dernier. Il ne s'agit toutefois pas d'une première nationale : au début de l'été, c'est dans le Pas-de-Calais, près de Béthune que la première ligne de bus à hydrogène a vu le jour.

À l'avenir, d'autres initiatives de ce type devraient être développées en Île-de-France, mais également dans d'autres villes françaises, comme Pau (Pyrénées-Atlantiques).

Seul frein au développement de la technologie : les matériaux nécessaires aux piles à combustible demeurent coûteux. Mais les industriels espèrent justement que la démocratisation de cette innovation permettra de faire baisser les prix.

Source : RTL
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Commentaires (10)
tmtisfree

Des bus qui n’émettent que de l’eau… donc aucun CO2, gaz à effet de serre pointé du doigt pour son rôle dans la pollution urbaine

Mais c’est bien sûr. :roll_eyes::roll_eyes::roll_eyes:

Ami désinformé, sauras-tu retrouver les 4 erreurs qui se cachent dans ce § ?

Nmut

Arrête de chipoter! C’est un raccourci journalistique, certes pas très réussi. Il n’y a qu’une erreur grossière, il suffit de pointer le fait que le CO2 ne pollue pas les villes, le reste est du pinaillage, pas la peine d’être cynique.
Reste que pour un bus, l’hydrogène peut être une solution: moins de bruit, beaucoup moins de particules, pollution principale déportée. La solution doit être bien meilleure qu’un véhicule particulier à l’hydrogène si la génération de l’H pour la flotte de bus se fait localement…

Thamien

Arrête de chipoter!
Les actionnaires de Air Liquide ont eux aussi le droit de toucher des dividendes.

Nmut

La pollution au CO2 est globale, donc pas propre à la ville ou plus généralement au lieu d’émission. Déporté la polution avec l’utilisation de l’hydrogène ne le corrige en rien, pire, ça l’aggrave. Donc le CO2 ne pollue pas “les villes” comme le dit l’article, ça pollue point barre! :-/
La pollution sonore ou aux particules est par contre locale.

Thamien

En reliant Versailles à Jouy-en-Josas l’opérateur limite les risques d’incendie du bus…
Et donc de rejet de CO2.

philouze

“Seul frein au développement de la technologie : les matériaux nécessaires aux piles à combustible demeurent coûteux.”

  1. ces matériaux s’avèrent avoir une empreinte écologique supérieure à une batterie de même puissance (valeurs 2018, pour du 2020, cette empreinte du platine rendra la pile à combustible deux à trois fois plus polluante a créer qu’une batterie équivalente)
  2. avec un rendement électricité => électrolyse => compression => conversion trois fois inférieur à un véhicule électrique conventionnel, le bus H2 va émettre 1.6 kg de co2/kWh, ce qui le rend quasiment aussi polluant au co2 que son équivalent (et oui, même avec le nucléaire, notre moyenne frise les 50gr de co2/kWh) et inférieur à un bus au GNV
  3. le coût d’exploitation est supérieur à tous les systèmes concurrents, qu’ils soient à batterie, diesel ou gaz. le coût des stations de recharge se chiffre en millions d’euros

bref, que du bonheur

Nmut

Il y a déport de la zone de création de la pollution car c’est le site de production d’hydrogène qui va créer la pollution principale.
Et ça aggrave si le rendemant écologique global de la chaine de l’hydrogène est moins bon que celui d’un bus au mazout (pile à combustible, création de l’H via craquage d’hydrocarbures, transport et stockage de l’H, rendement énergétique global, …).

Thamien

Le ratio pollution générée/pollution réduite est clairement défini et n’est clairement pas en faveur de l’hydrogène:
http://www.vautilmieux.fr/page_transports_hydrogene.html

Thamien

Les formules chimiques et les rendements n’ont pas changées…
Comment arrive tu as 31kg/CO2 au 100km?
95% de l’hydrogène est fabriqué par reformage de gaz, pétrole et charbon?
Quel est l’intérêt du reformage du méthane (GNV) en H2?
Quel est l’intérêt de stocker de l’énergie électrique en hydrogène pressurisé à 700 bars?
Que l’on m’explique!

keyplus

le plus ca fait pas de bruit car j ai un arret de bus sous mes fenetre ben c est l horreur ils font un bruit du diable ( j echange un million de coq maurice contre leur salete de bus) j ai essayer de porter plainte mais helas plainte refuser fauddrait une class action contre les opérateurs de bus

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