En 1986 se déroulait la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl. 33 ans plus tard, la salle de contrôle de son réacteur 4 (à l'origine de la catastrophe) ouvre ses portes aux touristes.
Le port de quelques protections est nécessaires pour y accéder : combinaison, casque et gants seront obligatoires.
Le tourisme sombre progresse à Tchernobyl
Tchernobyl est une destination touristique de plus en plus fréquentée. Reuters rapportait en juin que la ville avait connu une hausse de fréquentation de 40%. Parmi les principales causes : la série TV Chernobyl, qui est parmi les mieux notées (sinon la mieux notée) sur le site spécialisé IMDb de ces dernières années. Depuis, nombreux sont les « influenceurs » d'Instagram posant dans les décombres de Pripyat, une ville à proximité directe de Tchernobyl. À priori, le tourisme nucléaire serait « tendance ».À tel point que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé qu'il serait désormais possible de visiter l'intérieur même de la centrale, pour découvrir la salle de contrôle du réacteur 4. Celui-ci doit d'abord être recouvert d'un dôme métallique visant à en éviter toute fuite radioactive. Le 26 avril 1986, c'est ce réacteur qui, par une augmentation incontrôlée de sa puissance, a mené à la fusion de son cœur et à l'explosion de la centrale.
Des zones (d'ombre) toujours interdites
La fréquentation du site témoigne de l'engouement pour le tourisme sombre (ou tourisme noir), c'est-à-dire la visite de lieux liés à la souffrance ou à la mort (comme le camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau par exemple). Au lendemain de la catastrophe, Tchernobyl se trouvait au centre d'une zone d'exclusion de 1 000 km². 25 ans après, en 2011, la plus grande partie de cette zone a été ouverte au tourisme. Certains secteurs restent cependant encore interdits. C'est le cas du village fantôme de Rossokha, surnommé le « cimetière des machines ».Source : Gizmodo