La récente mise à jour 3.50 de la Playstation 3 n'a pas fait qu'offrir à la console de Sony la possibilité de lire des Blu-ray en 3D - et, accessoirement, de bloquer certaines manettes proposées par des fabricants tiers - elle a également renforcé ses liens avec le réseau social Facebook, en permettant aux joueur « d'accéder aux informations publiques sur Facebook à partir des jeux prenant en charge Facebook ». Une évolution qui est passée relativement inaperçue du fait des autres apports de cette mise à jour, mais qui pourrait bien prendre rapidement de l'importance.
« Nous avons à peu près ouvert toutes les API Facebook aux développeurs de jeux » a expliqué Eric Lempel, le vice-président des opérations réseau de Sony Computer Entertainment au journal Forbes. « Ils sont en mesure de récupérer toutes les informations d'un compte Facebook, ainsi que d'en transmettre à ce dernier ».
En d'autres termes, si le joueur autorise à sa console une connexion permanente avec le réseau social, certains jeux exploitant les API de Facebook pourront intégrer des informations personnelles dans leur gameplay. En guise d'exemple, Eric Lempel a évoqué la possibilité, pour un jeu de courses automobiles, d'afficher des photos d'amis du joueur sur les panneaux publicitaires au bord de la route, ou bien de choix musicaux adaptés aux goûts du joueur dans le cadre d'un jeu musical.
Des exemples qui, toujours selon Eric Lempel, pourraient devenir réalité dès la fin de l'année même si Sony ne donne pas de détails concernant les éventuels titres qui pourraient intégrer les API de Facebook. Jusque-là, la Playstation 3 offrait une connectivité limitée avec le réseau social, même si la possibilité de visionner des photos issues du site sur la console était déjà possible, de même que d'afficher ses trophées gagnés sur son profil. Certains jeux ont également déjà effleuré du doigt l'interaction avec les réseaux sociaux, à l'image d'Uncharted 2 qui proposait au joueur de tweeter automatiquement ses performances en solo et multijoueur sur Twitter.
Reste encore à savoir si les joueurs accepteront de voir leurs parties « envahies » de données issues de Facebook, de plus en plus présent sur le Net et ailleurs...