La semaine dernière, l'OMS a approuvé la onzième révision de la classification internationale des maladies. Parmi les nouveautés, l'addiction aux jeux vidéo rejoint les troubles dûs à un comportement de dépendance.
Les protestations de l'industrie vidéoludique n'y auront rien fait. Lors de son Assemblée mondiale de la Santé, qui s'est tenue la semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a validé la onzième révision de sa classification internationale des maladies (CIM-11).
Influence durable sur la vie sociale
Par conséquent, l'institution a confirmé que la dépendance aux jeux vidéo était désormais considérée comme un trouble de la santé mentale. Autrement dit, une maladie qui peut nécessiter un traitement médical.Si vous craignez d'en être atteint(e), sachez néanmoins qu'elle ne concerne que les individus dont « le comportement doit être suffisamment sévère pour entraîner une altération significative du fonctionnement personnel, familial, social, éducatif, professionnel ou autre, et doit avoir été évident pendant au moins 12 mois », selon la définition donnée par l'OMS. Donc rien d'alarmant si vous avez « juste » passé quelques nuits blanches sur Sekiro.
De leur côté, les défenseurs des jeux vidéo ont réagi par l'intermédiaire de l'Entertainment Software Association (ESA), qui a appelé l'OMS à revoir son jugement, invoquant le manque de preuves formelles quant à l'existence d'un tel trouble. La bataille n'est en effet peut-être pas terminée : la nouvelle version du document de référence ne doit entrer en vigueur qu'en janvier 2022.
Source : Blog du Modérateur