Blizzard s'attire encore la colère des joueurs, cette fois en ne leur permettant pas de supprimer leur compte sans renseigner une pièce d'identité.
À chaque jour sa nouvelle polémique pour Blizzard qui est la cible des critiques après avoir suspendu un joueur pro Hearthstone qui clame son soutien à Hong Kong contre la Chine. Aujourd'hui, on apprend que les joueurs qui veulent supprimer leur compte Battle.net (le launcher de Blizzard) en guise de protestation contre la politique de l'éditeur sont dans l'impossibilité de le faire sans envoyer leur pièce d'identité.
Une procédure de suppression remise en question
Sur Twitter, le YouTuber Jonathan McIntosh s'insurge contre ce procédé. "Ce n'est pas bien. Blizzard oblige les utilisateurs protestataires à envoyer des copies de leur pièce d'identité pour supprimer leur compte. Je n'ai jamais rien vu de tel auparavant. C'est hors de question que je leur donne", fait-il savoir. Il ajoute que quand il essaye de cliquer sur le bouton "Changer de méthode de vérification", le site le renvoie vers la même page qu'auparavant, où l'envoi du scan d'une pièce d'identité est la seule option disponible.À moins d'un mois de la Blizzcon, Blizzard est dans la tourmente. D'anciens employés et les joueurs se rebiffent contre la suspension de Blitzchung, un professionnel de Hearthstone qui a été exclu des Grand Masters, est interdit de compétition officielle pendant un an et s'est vu retirer ses derniers gains à hauteur de 10 000 dollars pour avoir exprimé son soutien aux manifestants de Hong Kong sur un stream officiel. Blizzard, qui a de très importants intérêts en Chine, estime que le joueur n'a pas respecté son contrat en envoyant un message politique en direct. Les deux commentateurs qui l'ont interviewé ont quant à eux été renvoyés.
This is not okay. @Blizzard_Ent is forcing protesting users to send In copies of their government ID to delete their account. Never seen anything like this before. There's no way in hell I'm giving them my ID. #HongKongProtest pic.twitter.com/0LPo7TWJAV
— Jonathan McIntosh (@radicalbytes) October 10, 2019