L'expérience est menée par l'agence anglaise DigitasLBi, et les appareils portés par les pigeons sont une création française de la startup parisienne Plume Labs. Les sacs mesurent le dioxyde d'azote, l'ozone, et d'autres composants volatiles présents dans l'air. Les informations sont communiquées sur le compte Twitter @PigeonAir mais également sur un site Internet dédié, directement sur une carte de Londres.
« La pollution atmosphérique est un énorme problème de santé environnementale, tuant 10 000 personnes chaque année à Londres » explique le PDG de Plume Labs, Romain Lacombe, via un communiqué. « Mettre des capteurs d'air sur le dos des pigeons va au-delà de la sensibilisation au problème, et aide les Londoniens à comprendre l'impact de la pollution d'une manière accessible, tangible et immédiate. »
Les mesures ont cependant leurs limites puisqu'elles dépendent des allées et venues des pigeons équipés. La mission est par ailleurs expérimentale et limitée dans le temps : elle prendra fin à la fin de cette semaine. L'objectif est avant tout de sensibiliser un maximum de monde aux dangers de la pollution en ville, par l'intermédiaire d'une expérience originale. Plume Labs souhaite en outre proposer des capteurs similaires, mais pour les humains : la startup cherche actuellement des fonds pour financer son projet.