En novembre dernier, le scientifique He Jiankui annonçait fièrement la création des premiers bébés génétiquement modifiés. En modifiant le gène CCR5 de l'embryon, il devenait alors résistant au virus du SIDA. Une "prouesse" qui a été vivement critiquée.
Après cette déclaration, Jiankui s'était fait discret et le malaise avait même gagné le gouvernement chinois. Les autorités ont alors qualifié ces recherches comme étant illégales, avant de les stopper. Une enquête a ensuite été lancée. Aujourd'hui, le New York Times annonce que le scientifique et sa famille ont été assignés à résidence.
Jiankui est privé de ses libertés mais n'est pas coupé du monde
D'après les premières informations, He Jiankui serait constamment surveillé par des gardes armés. Il ne peut ainsi plus quitter ses appartements situés sur le campus de l'université dans laquelle il a réalisé ses recherches. Liu Chaoyu, qui a travaillé aux côtés du scientifique, a confirmé que Jiankui était bien sur place. D'après le Times, il aurait tout de même la possibilité de passer des appels téléphoniques et d'envoyer des mails.Pourtant, l'université des technologies et des sciences basée à Shenzhen a réfuté toutes les informations au sujet de l'assignation à résidence de He Kiankui : "Actuellement, personne ne dit la vérité, seules les chaînes officielles le font". Cependant, il est important de préciser que les chaînes de télévision sont restées totalement silencieuses à ce sujet. Dans le même temps, la sécurité bloque les accès à la résidence du docteur He et à son ancien bureau.
Source : Techcrunch