© Roscosmos
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Un vaisseau russe amarré à la Station spatiale internationale a subi une fuite du liquide de refroidissement.

Une nouvelle inquiétante, puisqu'elle n'est pas la première du genre à nous arriver des cieux. Une fuite avait, en effet, déjà été repérée le 15 décembre dernier sur le Soyouz MS-22, nécessitant l'envoi à vide dans l'espace de la capsule MS-23 afin de rapatrier les astronautes présents dans la station. Y aurait-il des problèmes du côté du matériel russe ?

Une fuite sur le vaisseau cargo Progress 82

Les soucis se multiplient dans la Station spatiale internationale. L'ISS, qui dispose actuellement de cinq vaisseaux, avait en effet déjà dû constater une fuite sur l'une de ses deux capsules habitables, le Soyouz MS-22. Maintenant, ce sont ses vaisseaux de fret qui passent une zone de turbulence, avec une fuite enregistrée au niveau du vaisseau cargo Progress 82. Avec un constat similaire : fuite du liquide de refroidissement.

Pour le moment, peu de détails ont été communiqués. « La raison de la perte de liquide de refroidissement dans le vaisseau spatial Progress 82 est en cours d'investigation », a simplement expliqué la NASA. Ce vaisseau était amarré à l'ISS depuis le 28 octobre dernier, et devait, avant l'annonce de l'agence spatiale, reprendre la direction de la terre le 17 février prochain.

Qu'arrive-t-il aux vaisseaux russes ?

Et l'enquête ne devrait pas être simple à mener, les vaisseaux de type Progress étant construits pour se désintégrer à leur retour dans l'atmosphère terrestre après avoir effectué leur mission. Ce qui signifie que l'agence spatiale russe Roscosmos n'aura pas tous les éléments pour trouver les causes de cette avarie.

De quoi soulever des questions chez ses partenaires. Les investigations sur les problèmes du Soyouz MS-22 avaient finalement conclu à un impact d'un millième de diamètre créé par une micrométéorite, et qui aurait touché le radiateur ainsi que l'un des tuyaux de fluide.

Mais si un seul événement de ce type relève souvent de l'accident, deux événements similaires, à deux mois de distance, commencent à semer sérieusement le doute. Cela n'est peut-être pas une coïncidence. Comme le rappelle Engadget, la Russie n'a jamais produit d'images de l'impact sur MS-22. Quelle sera cette fois l'explication ?

Source : Engadget