Un nouveau rover conçu par le groupe Hyundai, plein de promesses, devrait être prêt à fouler le sol de notre plus proche voisine d'ici à 2027.
Le constructeur automobile n'est pas seul dans ce projet, puisqu'il est accompagné par de nombreuses agences déjà bien impliquées dans l'aventure spatiale coréenne.
Un rover autonome made in Korea
Le groupe a de l'ambition pour son appareil et compte bien l'équiper de technologies qu'il maîtrise plutôt bien. Ainsi, en plus des panneaux solaires, batteries et moteurs électriques habituels pour un rover destiné à parcourir d'autres astres, il sera équipé d'un système combinant caméras et LiDAR lui permettant de circuler en toute autonomie. Espérons qu'il ne provoque pas d'embouteillages sur les autoroutes lunaires, lui.
Il pourra transporter une charge utile de 70 kg d'équipement divers et de matériel scientifique. Il bénéficiera également d'un système de régulation thermique et d'un blindage contre les radiations, afin d'être bien couvert face à l'environnement dans lequel il est initialement destiné, à savoir le pôle Sud lunaire.
Pour Yong Wha Kim, vice-président chez Hyundai, ce projet est une évidence pour le groupe. « Le groupe Hyundai a toujours déclaré que son objectif était de contribuer à l'élargissement des horizons de l'humanité et des expériences de mobilité humaine », explique-t-il, avant d'ajouter : « Avec le développement de ce rover, nous allons au-delà de la mobilité terrestre, maritime et aérienne pour nous tourner vers la mobilité spatiale. »
Le K-Space
Avec la mission Danuri, lancée avec succès il y a quelques mois, et un programme dédié à l'exploration lunaire, la Corée montre un réel intérêt pour la Lune et ambitionne de faire partie intégrante de l'aventure spatiale. Si l'objectif technologique est bien sûr mis en avant, le but général reste d'augmenter « la valeur de la marque coréenne et la fierté nationale. »
Il n'est donc pas surprenant de voir Hyundai s'associer à plusieurs organisations nationales, dont l'agence spatiale et l'institut de recherche nucléaire. La base institutionnelle est désormais solide, il ne reste plus qu'au secteur industriel coréen, l'un des plus avancés au monde, à s'impliquer dans ce genre de projet ambitieux.
Quant au prochain rover lunaire, il devrait effectuer ses premiers essais sur Terre, dans un environnement reproduisant la surface lunaire. Avant de conquérir, non pas les radios du monde entier, mais la Lune et tout ce qui s'étend au-delà.
Source : Electrek