Même si les réseaux de transport urbain sont sensiblement moins sollicités en cette période de pandémie qu’en temps normal, le Canada souhaite qu’ils deviennent le plus écologique possible. Pour ce faire, le gouvernement prévoit un lourd investissement afin de transformer son parc roulant.
Ainsi, le Canada prévoit une enveloppe de 2,75 milliards de dollars canadiens, soit environ 1,83 milliard d’euros, pour électrifier sa flotte au cours des cinq prochaines années.
Le Canada lance un programme d’amélioration des transports en commun
Le Canada a déjà commencé ses projets pour la modernisation et la transformation des réseaux de transport routier urbain du pays. Un budget global de 14,9 milliards de dollars canadiens, soit près de 10 milliards d’euros, est consacré au programme d’amélioration des transports en commun.
Ce programme a déjà permis d’investir dans 300 autobus plus respectueux de l’environnement pour sillonner les avenues des villes du pays. C’est un premier pas vers un objectif de 5 000 autobus qui seront renouvelés au cours des cinq années à venir, objectif soutenu par cette nouvelle enveloppe budgétaire.
Une initiative qui doit créer de l’emploi
Un renouvellement massif des véhicules de transport urbain doit permettre de soutenir également une économie actuellement fragilisée par la pandémie qui a mis de nombreuses entreprises en péril. Plusieurs constructeurs d’autobus sont implantés dans le pays tels que Nova Bus, GreenPower, Lion Electric et New Flyer.
Cependant, si cette initiative conséquente est la bienvenue, rien ne permet de dire pour l’heure si cela permettra de passer l’ensemble des flottes de bus à l’énergie électrique ou à l’hydrogène. Mais, avec une telle impulsion, la tendance va certainement s'inverser, entraînant la création des infrastructures nécessaires à l’exploitation de ce type de véhicule.
Ce programme va permettre de mettre en circulation des transports collectifs plus vertueux tout en favorisant la reprise économique et la création d’emplois dans le pays. Un projet qui va dans le sens de la stratégie zéro émission du pays débutée en 2015.