Une caméra de surveillance et un système de reconnaissance automatique des plaques d'immatriculation : telle est la composition, dans les grandes lignes, du radar de stop développé par l'Agence française de sécurisation des réseaux routiers (AFS2R). Si un véhicule grille le stop, le radar le détecte immédiatement, et peut envoyer directement les informations reconnues sur la plaque aux autorités, pour l'établissement d'un procès verbal. Pour rappel, griller un stop entraîne une amende de 135 euros.
Dans l'immédiat, un seul de ces radars est actuellement déployé : c'est dans la ville de Yerres, dans l'Essonne, qu'ARS2R expérimente cette nouvelle machine, principalement pour tester l'algorithme de reconnaissance de plaques, dans l'optique de le rendre plus précis.
Bien que signalé par un panneau, le radar en question a enregistré 500 infractions durant sa première demi-journée de fonctionnement. De quoi confirmer, s'il le fallait, à quel point les automobilistes peuvent jouer avec leur propre sécurité et celle des autres usagers de la route. Compte tenu de la dimension expérimentale de ce test-pilote, 240 PV « seulement » ont été envoyés à des automobilistes en infraction durant la première semaine de mise en place. Il faut s'attendre à voir fleurir ce type de radars aux stops de France dans les prochaines années.
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