©The G-Lab
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Déjà rarement accessible pour toutes les bourses, le secteur des claviers gaming mécaniques est aujourd'hui encore un peu plus complexe à aborder. Inflation « oblige », bien des produits de grands constructeurs ont en effet vu leurs prix fortement grimper ces derniers mois. Ainsi, se tourner vers des produits plus raisonnables aura assurément du sens. Mais l'investissement, certes plus faible, vaut-il le coup malgré tout ? Réponse pour le modèle Keyz Carbon E de The G-Lab dans ce test.

Les plus
  • Du mécanique pour pas cher
  • Du rétroéclairage à petit prix
  • Aisé à utiliser, pas besoin de logiciel/driver
Les moins
  • Durée de vie probablement faible
  • Très bruyant avec ses switchs blue
  • Finitions et matériaux forcément imparfaits

Fiche technique The G-Lab Keyz Carbon E

Résumé
Norme du clavierAZERTY
CompactNon
Type d'utilisationGamer
Sans-FilNon
Type de touchesMécanique
Type de switchClicky (bleu)
Format du clavier
Norme du clavierAZERTY
Localisation du clavierFrançais
Format du clavierNormal
CompactNon
TKLNon
ErgonomiqueNon
Type d'utilisationGamer
Connectivitée
Sans-FilNon
Interface avec l'ordinateurUSB
Ergonomie
Type de touchesMécanique
Type de switchClicky (bleu)
Clavier rétroéclairéOui
Touches MultimédiaNon
Touches macroNon
Pavé numériqueOui
ModulaireNon
Repose-poignetOui
Caractéristiques techniques
OS supporté(s)Microsoft Windows
Type d'alimentationPort USB
Anti-ghostingOui
USB pass-throughNon
Nkey rolloverIntégral
Caractéristiques physiques
Largeur450mm
Hauteur30mm
Profondeur200mm
Poids1.1kg

Life in (cheap) plastic, it's fantastic!

Dès la sortie de sa boîte, impossible de ne pas nous souvenir que nous avons affaire à un clavier sous la barre des 100 euros. 49,99 euros, pour être parfaitement exact. Mais nous nous attarderons en détail sur les matériaux et les finitions plus loin dans ce test. Concernant le contenu, le clavier est accompagné d'un repose-poignets magnétique, d'une courte notice et d'un outil pour démonter les keycaps. Pratique pour le nettoyage ou les remplacer. Il ne s'agit certes que d'un morceau de plastique, mais bien des marques plus onéreuses ne se donnent pas la peine de fournir cet outil.

© Antoine Roche pour Clubic

Le câble USB tressé non détachable de ce clavier mesure un classique 1,8 mètre. Au dos, de petits patins pour empêcher la glisse sur le bureau font ce qu'ils peuvent (à savoir, pas grand-chose) tandis que des pieds sont là pour surélever le clavier au besoin. Ces derniers ne proposent qu'un niveau de hauteur et ne respirent pas nécessairement la solidité. Il faudra éviter de taper de rage sur le clavier, au risque de les casser.

© Antoine Roche pour Clubic

Avec son système d'aimants, le repose-poignets est quant à lui très simple à coller ou décoller du Keyz Carbon E. Peut-être un peu trop d'ailleurs, car le clavier et le repose-poignets peuvent assez aisément se décaler l'un de l'autre dans le feu de l'action. Celui-ci est rigide, mais suffisamment confortable.

© Antoine Roche pour Clubic

Sans surprise, le plastique retenu pour les touches de ce Keyz Carbon E respire l'entrée de gamme. Impossible dans le cadre de ce test de quelques jours de le vérifier, mais il ne serait pas étonnant que la casse soit aisée ou que la gravure se détériore rapidement avec un usage intensif. Cependant, le corps du clavier est en métal pour donner une petite impression « premium » à l'ensemble. La finition sera affaire de goût, mais les deux petites vis dans les coins supérieurs du produit donnent un aspect assez « brut » à l'ensemble. Même chose d'ailleurs pour les voyants qui servent à indiquer l'état de Verr Num et Verr Maj.

Le strict minimum © Antoine Roche pour Clubic

Juste ce qu'il faut de fonctionnalités

Mais revenons aux touches, hautes sans trop l'être pour une prise en main tout à fait convenable. Nous l'avons dit, la finition est en lien direct avec le prix de ce clavier. La gravure des touches, notamment, est loin d'être parfaite et manque parfois de finesse, tandis que la police utilisée manque parfois de cohérence. Certains symboles sont simples et entiers, quand d'autres disposent d'une cassure dans leur design pour leur donner un look plus « futuriste ». Il aurait mieux valu, à notre humble avis, embrasser l'un ou l'autre complètement. Rien de dramatique cependant, puisqu'il s'agira surtout d'une question de goût, encore une fois.

Le haut de la touche Impr écran est illuminée, mais pas le bas © Antoine Roche pour Clubic

En revanche, le rétroéclairage vient réellement nous rappeler la gamme de prix de ce clavier. Seul le haut des touches dispose d'une LED. Ainsi, les touches affichant un symbole sur leur partie basse les éclairent assez mal, pour un résultat pas toujours glorieux.

Une hauteur contenue © Antoine Roche pour Clubic

Comme pour les modèles petits formats notamment, ce clavier dispose d'une touche FN. Celle-ci permet de profiter de fonctions secondaires plutôt pratiques. Elles sont indiquées par sérigraphie, en blanc, sur les touches concernées. Il est ainsi question de raccourcis multimédias (il n'y a donc pas de touches physiques dédiées), du volume du système et du lancement d'une poignée d'applications Windows. Cependant, pas de système de macro à signaler. C'est en revanche par ici que se passe la gestion du rétroéclairage.

FN + une flèche permet de modifier le niveau de volume du système et de rétroéclairage du clavier © Antoine Roche pour Clubic

En effet, en l'absence d'un logiciel ou de drivers à installer, il faudra passer directement par le clavier pour modifier son éclairage. Par différentes combinaisons de touches, il est proposé de choisir entre différents comportements (lumière statique ou animée, par exemple), niveaux de luminosité, ou encore vitesses d'animation.

© Antoine Roche pour Clubic

De plus, gaming oblige, il est possible de n'éclairer que les touches QZSD ou celles nécessaires pour différents types de jeux. La solution est certes moins complète qu'en passant par un logiciel (notamment du côté des couleurs, non RGB et fixes), mais elle demeure très honnête pour ce prix. Au total, ce sont dix effets lumineux et six modes d'éclairage qui sont proposés. Un antighosting complet est également intégré, de même que la possibilité de verrouiller la touche Windows, ou encore d'inverser les touches QZSD avec les flèches directionnelles.

Dans l'open space, tout le monde vous entendra taper

The G-Lab a décidé d'équiper son Keyz Carbon E d'interrupteurs blue. Davantage réputés pour leur volume sonore élevé que pour leurs performances en jeu (contrairement à du rouge un peu plus onéreux, par exemple), ils ne font ici pas exception. Ce n'est assurément pas un clavier qui fera des heureux dans un open space, à moins d'apprécier le bruit façon machine à écrire. Le résultat proposé, très « clicky », devrait satisfaire les utilisatrices et utilisateurs en quête d'un retour concret. Leur réactivité est satisfaisante (pour cette couleur et de l'entrée de gamme, encore une fois), même si elle n'égalera pas les meilleurs switchs de marques plus onéreuses. Reste que la solution proposée devrait tout de même satisfaire le commun des gamers adeptes de touches proposant un vrai retour. Pour un résultat plus sobre, discret et réactif, il faudra se tourner vers un autre produit et d'autres interrupteurs.

© Antoine Roche pour Clubic

La durabilité du Keyz Carbon E sera à surveiller dans le temps, car avec « seulement » 50 millions de frappes annoncées pour ses switchs, un changement de clavier pourrait rapidement arriver en cas d'usage intensif ou violent. Quoi qu'il en soit, la solution proposée par The G-Lab est tout à fait satisfaisante, aussi bien pour écrire que pour jouer. Grâce notamment à son repose-poignets, le clavier est confortable à utiliser.

© Antoine Roche pour Clubic

Si la documentation n'évoque qu'une compatibilité avec Windows, la boîte indique également que ce clavier doit pouvoir fonctionner sur consoles Xbox et PlayStation. Nous n'avons en revanche pas pu le vérifier.

The G-Lab Keyz Carbon E : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
7 / 10

Avant d'éventuellement craquer pour le Keyz Carbon E de The G-Lab, il faut bien avoir conscience de plusieurs éléments. Tout d'abord, il s'agit d'un produit bruyant avec ses switchs blue très clicky. Ce choix de couleur n'est pas anodin pour un clavier gamer, quand du rouge, par exemple, peut être préférable pour de meilleures performances et un bruit réduit. Ensuite, c'est un produit qu'il faudra probablement traiter avec une certaine douceur pour ne pas briser ou trop user les différents éléments, dont les matériaux et la finition sont logiquement loin des meilleurs claviers du marché.

Si vous êtes d'accord avec ces deux faits, alors le Keyz Carbon E est une solution tout à fait pertinente pour les joueurs en quête d'un clavier mécanique rétroéclairé honnête au prix contenu.

Les plus
  • Du mécanique pour pas cher
  • Du rétroéclairage à petit prix
  • Aisé à utiliser, pas besoin de logiciel/driver
Les moins
  • Durée de vie probablement faible
  • Très bruyant avec ses switchs blue
  • Finitions et matériaux forcément imparfaits