C'est la société Micron - également impliquée dans cette histoire - qui a mis la Commission Européenne au courant de ces pratiques anticoncurrentielles. Micron a donc été graciée pour ces révélations. Entre décembre 2003 et février 2006, les firmes Infineon, Hynix, Samsung, Elpida et NEC ont demandé la clémence des juges et obtenu une réduction de leurs amendes respectivement de 45%, 27% et 18% pour Samsung, Elpida et NEC. Notons par ailleurs que toutes les sociétés ont bénéficié d'une réduction de 10% pour avoir avoué leurs fautes et collaboré sur la finalisation de cette affaire avec les autorités européennes.
Ces ententes commerciales ont eu lieu entre juillet 1998 et juin 2002 et impliquaient des échanges confidentiels d'informations avant la commercialisation de leurs barrettes de mémoire auprès des fabricants de PC et de serveurs. M. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission et commissaire responsable de la concurrence, déclare ainsi : « Cette première décision de transaction marque une nouvelle étape dans la lutte que la Commission mène contre les ententes. En reconnaissant leur participation à l'entente, les entreprises ont permis à la Commission de mettre fin à cette longue enquête et de libérer des ressources qu'elle pourra affecter à l'examen d'autres ententes présumées. ».
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