En Allemagne, le constructeur automobile Mercedes-Benz remplace, sur certaines chaînes de production, des robots par des travailleurs qualifiés. Il s'agit principalement des usines chargées du montage des luxueuses Classes S. face à la demande, la firme a été sommée de revoir en partie ses processus d'automatisation.
Interrogée par Bloomberg, la marque allemande justifie sa position par le fait que « les robots ne sont pas en mesure de prendre en compte le degré d'individualisation de certains véhicules ou de gérer les multiples variantes que nous possédons dans notre catalogue ». Le groupe établit un calcul simple entre le coût d'une machine, mais également sa capacité d'adaptation, terrain sur lequel l'homme possède de sérieux atouts.
Cet épisode sonne comme un écho à une étude publiée l'an dernier par Deloitte. Le cabinet avait compilé des données sur 140 ans, en Angleterre ainsi qu'au Pays de Galles, en se basant sur les recensements de travailleurs, notamment. Le bilan était alors clair, la technologie a créé plus d'emplois qu'elle n'en a détruits. Certaines nouvelles professions sont ainsi apparues.
Des métiers ont à présent totalement disparu après l'arrivée de technologies chez les professionnels ou dans l'ensemble des foyers. A l'inverse, d'autres secteurs se sont largement développés du fait de l'apport de la robotisation ou plus généralement des nouvelles technologies. Dans des domaines tels que la médecine, l'éducation, ou les services destinés aux professionnels, l'emploi a connu une forte augmentation.
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