Le réseau social Facebook vient d'annoncer qu'il allait mettre fin à l'onglet Actualités grâce auquel les utilisateurs peuvent tomber directement sur des articles de presse qui les intéressent.
Le groupe de Mark Zuckerberg est déjà à couteaux tirés au Canada sur la question des articles de journaux apparaissant sur le réseau, pays où une nouvelle loi l'obligera à payer les journaux pour cette utilisation. Une incitation à tourner la page ?
Connexion coupée en décembre
Facebook est, comme les autres réseaux sociaux tels que X.com (ex-Twitter), utile à la fois pour y garder contact avec des amis, mais aussi s'informer de la marche du monde grâce aux liens menant à des articles de presse. Seulement voilà, ceux qui sont restés sur le premier des grands réseaux sociaux de notre ère ne pourront bientôt plus bénéficier de cette fonction.
Le géant américain vient en effet d'annoncer la fin de sa section « Actualité » en Allemagne, au Royaume-Uni et aussi, malheureusement, en France. Cette page est ainsi programmée pour disparaître à partir du mois de décembre prochain. Passée cette échéance, l'entreprise « ne s'attend pas à proposer à l'avenir de nouveaux produits Facebook spécifiquement destinés aux éditeurs de presse ».
L'actualité ne fait plus recette
Pourquoi cette décision ? Facebook explique simplement ici suivre les modes de consommation de ses utilisateurs, l'actualité ne représentant guère que 3 % du contenu apparaissant sur le flux des abonnés. Ces derniers seraient plus intéressés par les vidéos courtes et les liens avec leurs amis. En somme, le groupe californien ne ferait pas recette avec cette fonctionnalité, et souhaiterait se concentrer sur ce qui marche dans le public.
Le groupe Meta abandonne-t-il donc complètement la partie dans le domaine de l'actualité ? Ou alors pourrait-il finalement utiliser Threads pour servir de chambre d'écho aux nouvelles du jour, alors même que le réseau n'était à la base pas construit à cet effet ? Si jamais cette orientation était prise, Threads pourrait alors plus correctement tenter de rivaliser avec Twitter. Car depuis la très brève explosion relative à son lancement, la plateforme gît dans les limbes de l'indifférence.
Source : Engadget