Le ministre ajoute que les travaux menés par la FFT « visent à réduire l'exposition de la population aux ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais, dès lors que cette réduction peut être effectuée sans dégradation préjudiciable à la couverture ou à la qualité de service et à des coûts économiquement acceptables ».
Une position que ne partage visiblement pas la mairie de Paris. Cette dernière a récemment refusé d'appliquer la charte qui encadrait ses relations avec les opérateurs mobiles français. La municipalité affirmait que les négociations nécessaires au renouvellement de cette charte n'ont pu être menées à bien, en raison des « exigences inacceptables » formulées par la fédération française des télécoms.
Dans sa critique, la municipalité pointait clairement du doigt le manque d'informations et de garanties quant aux seuils d'exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile.
Le débat remonte à l'Assemblée
Parallèlement à ce débat sur l'implantation de nouvelles antennes à Paris, certains députés interrogent le gouvernement sur la politique à mener en la matière. En ce sens, le député Jacques Domergue (UMP) a demandé au ministre en question de se positionner clairement sur « les intentions du Gouvernement concernant ces antennes-relais et l'application du principe de précaution ».
En septembre dernier, la justice avait fait application de ce principe pour demander la suppression d'une antenne-relais GSM. La Cour d'appel de Montpellier avait considéré que ce relais pouvait engendrer « un risque grave pour la santé des plaignants et celle de leurs enfants ». Reste à savoir dans quelle mesure ce principe sera pris en compte dans la capitale.