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En 2022, le marché de la musique en France a connu une croissance des ventes, tous supports confondus.

L'année dernière a confirmé plusieurs tendances dans la consommation musicale française, notamment au niveau du streaming. L'engouement pour le format vinyle aperçu aux États-Unis s'observe par aiilleurs aussi en France selon les derniers chiffres du Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP).

Le streaming audio porte le marché

Le marché français de la musique enregistrée se porte bien. C'est le SNEP qui nous le démontre, avec les chiffres des ventes de l'an dernier, qui ont connu tous supports confondus une augmentation de 6,4 %, pour atteindre un chiffre d'affaires de 920 millions d'euros. Il s'agit, note l'organisme, de la sixième année consécutive de croissance du secteur.

Un monde de la musique qui est dorénavant pleinement porté par le streaming audio, avec des abonnements qui représentent 426 millions d'euros. Suivent le CD, qui résiste avec 25 % des parts de marché, et surtout le retour nostalgique du vinyle, qui compte pour 13 % des achats. Une renaissance pour un format qui avait presque disparu il y a une décennie.

L'abonnement, un pas difficile à franchir

Mais si les ventes effectuées grâce aux abonnements de streaming audio ont augmenté de 11 % l'an dernier, le SNEP considère qu'il y a encore trop de Français rétifs à ce mode de consommation. Et ce malgré les 11 millions d'abonnements et les 16 millions d'utilisateurs premiums que compte le pays.

« Toutes générations confondues, il peine à atteindre en France les niveaux des autres grands marchés de la musique. Plateformes et producteurs ont là un défi majeur à relever : convaincre les consommateurs, jeunes et adultes, de franchir le pas de l’abonnement », est-il ainsi expliqué.

Car il reste toujours la possibilité pour les potentiels clients de se tourner vers le streaming financé par la pub et le streaming vidéo. Deux modes de consommation qui ont aussi le vent en poupe, avec une croissance de leur chiffre d'affaires respective de 8 et 9 %, mais qui, malheureusement pour le secteur, génèrent moins de revenus.

Sources : SNEP, Le Figaro