Le ministère de l'Intérieur britannique doit très prochainement se pencher sur le cas de l'extradition du hacker Gary McKinnon. Accusé de s'être introduit dans les serveurs de la Nasa, l'homme de 46 ans risque en effet d'être jugé aux Etats-Unis.
Le cas de Gary McKinnon arrive à nouveau sur les pupitres du gouvernement britannique. Le ministère de l'Intérieur doit en effet se prononcer dès le 16 octobre prochain sur le cas de ce hacker accusé d'avoir infiltré les serveurs de la Nasa. Ce dernier avait avoué avoir cherché des
preuves d'existence d'extra-terrestres sur les ordinateurs des organes de renseignement américains et de la Nasa.
Pour ces faits, il risque jusqu'à 70 ans de prison dans les geôles de l'Oncle Sam (contre 4 au Royaume-Uni) si le gouvernement britannique valide son extradition. De leur côté, les autorités américaines estiment que les irruptions du hacker ont causé des dommages s'élevant entre 700 000 et 800 000 dollars et souhaitent mettre la main sur Gary McKinnon, connu également sous le pseudonyme « Solo ».
Si l'Intérieur britannique valide l'extradition, l'affaire sera portée devant la Haute Cour du pays pour de nouvelles auditions qui devraient avoir lieu les 28 et 29 novembre prochain, précise ainsi l'avocate de McKinnon à
PCWorld.