En plein "shutdown", les employés de la NASA supplient de pouvoir retourner travailler

Bastien Contreras
Publié le 17 janvier 2019 à 12h34
NASA Kennedy Space Center

Aux États-Unis, le shutdown pèse sur l'ensemble de l'économie et des fonctionnaires. Parmi eux, les salariés de la NASA à Houston, démunis, ont décidé de se réunir pour demander au gouvernement d'agir, afin qu'ils puissent reprendre le travail normalement.

Houston a un problème. Voilà plus de trois semaines que les employés du centre spatial Lyndon B. Johnson de la NASA, situé au Texas, sont au chômage forcé à cause du shutdown. Et cette situation devient intenable pour eux.

Une situation difficile à gérer pour de nombreux salariés

Ils ont ainsi décidé de manifester leur détresse mardi dernier, en se réunissant devant leur lieu de travail. « S'il vous plaît, laissez-nous retourner travailler », a déclaré l'un d'entre eux, Justin Bautista, au micro de la chaîne locale KPRC 2. Il a déploré devoir faire face à un gel de son salaire, alors qu'il devait assurer le remboursement de dettes accumulées pendant ses études.

De la même façon, des représentants du personnel ont mentionné le cas de parents célibataires ou de couples dont les deux membres sont employés dans ce centre de la NASA. Autant d'exemples de salariés qui sont aujourd'hui confrontés à une situation financière délicate, à cause de cet incident national.

Aux origines du shutdown

Comment en est-on arrivé là ? Chaque année, le Congrès américain doit approuver le budget fédéral des États-Unis. Si aucun accord n'est trouvé, alors celui-ci n'est pas débloqué et l'État ne dispose pas des fonds nécessaires au fonctionnement de ses services publics. On parle alors de shutdown : le pays se trouve partiellement paralysé et les employés de la fonction publique voient leur salaire gelé.

En l'occurrence, cette année, c'est la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique qui fait débat. Donald Trump souhaite débloquer environ 5 milliards de dollars à cet effet sur le budget 2019, mais le Congrès s'y refuse. Ce désaccord a donc entraîné un shutdown depuis le 22 décembre dernier.

Néanmoins, les employés fédéraux ne se retrouvent pas tous sans travail. Certains fonctionnaires, considérés comme essentiels, sont même contraints de continuer leur activité. Avec une petite nuance tout de même : ils ne sont pas payés pour leur travail. C'est notamment le cas d'environ 300 employés de la NASA, en particulier ceux en lien avec la Station spatiale internationale.
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Commentaires (9)
steeven_eleven

Et oui un parlement ça ne sert à rien d’autre que blablater

RaoulTropCool

Donald Trump utilise la précarité comme levier pour faire accepter son mur de la honte… Il ne déçoit jamais.

haliway

Quand on sait que le budget des USA en 2018 était de 1300 milliards, on sait très bien que les 5 milliards du mur sont un problème purement électoraliste (les Démocrate étant pro immigrationnistes alors qu´ils étaient ségrégationnistes il y a 50 ans contrairement aux Républicains… et Donald Trump étant anti / peu immigrationniste). Le blocage contrairement à ce que dit la presse est des 2 cotés. Les démocrates ne veulent pas voter ces 5 milliards et Donald Trump ne veut pas baisser son froc d´ou le shutdown car le budget n´est tjs pas voté.

haliway

Quand on sait que le budget des USA en 2018 était de 1300 milliards, on sait très bien que les 5 milliards du mur sont un problème purement électoraliste (les Démocrate étant pro immigrationnistes alors qu´ils étaient ségrégationnistes il y a 50 ans contrairement aux Républicains… et Donald Trump étant anti / peu immigrationniste). Le blocage contrairement à ce que dit la presse est des 2 cotés. Les démocrates ne veulent pas voter ces 5 milliards et Donald Trump ne veut pas baisser son froc d´ou le shutdown car le budget n´est tjs pas voté.

PS: Je ne sais pas comment supprimer un commentaire d´ou les 2 commentaires dsl…

mart666

Peut pas travailler, sinon bénévolat… Quel bon employeur… Assumez ou démissionnez et trouvez vous un meilleur employeur !!

KlingonBrain

Les démocrates utilisent la précarité pour faire refuser le mur que Trump à promis a ses électeurs.

Personnellement, je ne pense pas que ce mur soit une bonne idée, ni que ça servira à quoi que ce soit (Les gens creuseront en dessous ou grimperont par dessus).

Mais les électeurs ont voté pour ça. Et donc s’y opposer, c’est s’opposer a un choix pour lequel le peuple à voté. Pas très respectueux pour le principe de la démocratie.

keyplus

bah suffit de laisser trumpinou construire son mur anti envahisseur

haliway

Je ne suis ni pour ni contre car je ne suis pas américain et donc ce n´est pas mon souci mais passer par dessus un mur de 9 mètres va falloir plus qu´une courte échelle. En dessous, surement bien en profondeur (car je présume qu´ils vont pas construire un mur sur des fondations peu profondes surtout pour 9 mètres de haut) mais ca sera surement pour les narcos avec des tunnels (qui font aussi du passage de clandestins je sais).

carinae

ben si ça va servir a rendre encore plus difficile l’arrivée de migrants illégaux et, le cas échéant, de lutter contre le trafic de drogue. Passer au dessus, non a moins de la complaisance des autorités Mexicaines, mais en dessous certainement. Simplement il faudra des moyens plus importants pour le faire … ce qui signifie que les américains auront affaire avec des groupes structurés et du coup ça sera plus facile de lutter contre (en théorie). Mais c’est comme tout … un mur ça se contourne …

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