Le télescope TESS a découvert une petite exoplanète à plus de 35 années-lumière

Laura Léger
Publié le 01 juillet 2019 à 21h58
exoplanète

La NASA a annoncé que le satellite TESS avait découvert, le 27 juin dernier, la plus petite planète jusqu'alors recensée dans ce système. Gravitant autour de l'étoile L98-59, une naine rouge située à 35 années lumières de la Terre, elle répond au doux nom de L98-59b.

La plus petite planète du système L98-59

Cette exoplanète est, avec une taille d'environ 80 % celle de la Terre, la plus petite planète de son système comparée à ses deux sœurs L98-59c et L98-59d, qui sont respectivement 1,4 et 1,6 fois plus larges que notre planète.
L98-59b orbite autour de la naine rouge en 2,25 jours, mais elle en est si proche qu'elle reçoit 22 fois plus d'énergie de sa part que ce que nous recevons du Soleil. De plus, elle est dans ce que l'on appelle la Zone de Vénus, puisqu'elle est située dans le même genre de zone par rapport à la naine rouge, que Vénus par rapport au Soleil, ce qui la rend inhabitable.

La température à sa surface est estimée à 330° C. Son atmosphère ressemble à celle de Vénus, ce qui la rend irrespirable à cause des nombreux gaz à effet de serre.

Des découvertes non sans enjeu

L98-59b n'est pas la planète la plus petite jamais découverte par la NASA : en février 2013, l'agence américaine avait annoncé la découverte de Kepler-37, une exoplanète dont la taille est légèrement plus grande que celle de la Lune.
Les découvertes du type de L98-59b nous montrent que TESS est capable de découvrir un large spectre d'exoplanètes, en étudiant les différentes baisses de luminosité autour des étoiles dues aux passages réguliers des planètes.

Ainsi, grâce à ses découvertes, la NASA ne se contente pas simplement d'essayer de trouver de la vie en dehors de notre système solaire et espère bientôt pouvoir expliquer pourquoi les planètes semblent changer. L'enjeu de TESS est d'appliquer ces découvertes à notre système, ce qui pourrait nous permettre de savoir pourquoi, comme Mars, certaines planètes qui semblaient vivables par le passé deviennent hostiles, et pourquoi d'autres font le chemin inverse et proposent une surface a priori habitable.

Source : Engadget
Laura Léger
Par Laura Léger

Rédactrice et photographe passionnée. Accro à la pop-culture et à la lecture. Ma sensibilité à l'environnement me porte à croire que les technologies du futur sont une des solutions à de nombreux problèmes. En attendant, je passe mes soirées entre Netflix, les jeux vidéos et les jeux de sociétés, le tout accompagné toujours et à chaque instant de musique évidemment.

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Commentaires (10)
Badulesia

Bonjour …
Je vais essayer de rester sérieuse …
“petite exoplanète à plus de 35 millions d’années-lumière”
Vous ne voyez pas l’énormité que vous avez écrit dans le titre ?
Enormité que vous ne répétez pas plus bas heureusement.
Un indice : enlevez millions.

Resmosys

Il y a une sacré incohérence entre votre titre et la réalité les gars… 35 millions?? XD

Resmosys

Merci d’avoir corrigé… :wink:

playAnth95

Des planètes relativement proche de la notre, plus qu’ a maîtriser la vitesse de la lumière du coup.

chabgyver

Même si on la maîtrise cette fameuse vitesse de la lumière, on va pas aller bien loin, 35 ans pour aler sur cette planète, y rester un peu, histoire de prendre quelques photos et revenir.
Pour voyager dans l’univers, il va falloir autre chose et à mon avis, ça passera pas par la maîtrise de la vitesse, je pense qu’il faudra trouver comment créer des trous de vers, en d’autres termes, trouver comment tordre l’espace et le temps.

D’ailleurs, tentez l’expérience suivante : prenez une feuille de papier, imaginons que l’on soit à l’une des extrémités, si on veut rejoindre l’autre extrémité qui se trouve à l’opposé, qu’est-ce qu’il vaut mieux faire ? faites rejoindre les 2 extrémités en pliant la feuille.
Si je résume : pour voyager dans le futur, pas besoin de bouger, il suffira de courber l’espace-temps. C’est tout simple.

Le seul intérêt d’aller à la vitesse de la lumière sera simplement pour voyager à de très petites distance, par exemple, pour aller sur Mars.
Allez, on s’y met.

Nmut

Hum, pour aller sur Mars à la vitesse de la lumière, on va se payer une bonne accélération et un bon freinage quand même, il va y avoir de la soupe d’astronautes dans le véhicule (si il reste un véhicule), sans compter l’énergie quasi infinie qu’il va falloir utiliser… Donc la aussi le trou de vers est intéressant! :stuck_out_tongue:

playAnth95

C est bon on a tous vu Interstellar de Nolan et l explication du trou de ver même si je la connaissais depuis des années. Mais augmenter la vitesse de déplacement reste plus réaliste que ce fameux trou de ver. Et 35 ans de voyage avec des futures méthode d’hibernation humaine ne serai qu’un grain de sable dans l’échelle du temps et de la vie humaine.

Badulesia

Cela n’aura aucun intérêt pour aller sur Mars. L’explication est simple …
Imagineons que nous ayons une technologie extraordinaire permettant d’atteindre un certain % de la célérité de la lumière : il y aura un processus d’accélération et de décelération, qui prendra des semaines. Or Mars et les différentes planètes ne se trouvent qu’à quelques minutes ou heures lumière. Cela ne sera pas du tout rentable.
Il existe des voies comme la propulsion ionique et/ou nucléaire qui semblent prometteuses, mais je ne sais plus oùm en sont les recherches.

Nmut

On ne peut pas présumer de la “rentabilité” tant que l’on a aucune idée de la technologie utilisée! :stuck_out_tongue:
Mais je le répète, la quantité d’énergie sera colossale en mode “classique” (disons 1G pendant plusieurs semaines / mois pour être confortable pour les occupants) et les trajets pas si “courts” que ça.

bonsais29

Regardez DUNE… vous avez l’explication concrète.

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