Les futurs astronautes sur Mars pourraient contrôler des drones grâce à des gants intelligents

Bastien Contreras
Publié le 04 novembre 2019 à 16h40

La NASA a collaboré avec une start-up norvégienne pour mettre au point un gant connecté qui permet de piloter un drone à distance, à une seule main. Cet objet, semblant sorti tout droit d'un univers de science-fiction, pourrait être utilisé par les astronautes qui exploreront la planète Mars (une mission qui peut elle-même paraître relever de la science-fiction).

L'agence spatiale américaine a pour objectif d'amener les premiers êtres humains sur Mars d'ici 2033. Mais ces pionniers ne pourront couvrir l'ensemble de la surface de l'astre à pied. Il est d'ores et déjà prévu qu'ils soient assistés de divers engins, tels que des drones, afin d'inspecter le territoire, notamment les zones les plus difficiles d'accès.

Un gant pour les contrôler tous

Pour faciliter le pilotage de ces appareils, la NASA et l'institut SETI, organisme qui vise à « explorer, comprendre et expliquer l'origine, la nature et la prévalence de la vie dans l'Univers », ont décidé de délaisser les dispositifs traditionnels (télécommande, application...) au profit d'une approche innovante, voire futuriste : un « gant intelligent ».


À cet effet, les deux organisations se sont appuyées sur les travaux de la jeune entreprise norvégienne Ntention. La start-up a développé un gant de pilotage qui permet à l'utilisateur de contrôler un drone en bougeant simplement sa main et ses doigts. Le dispositif comporte une série de capteurs pouvant détecter le moindre mouvement et le transformer en consigne pour le drone, via une connexion sans-fil.

Première expérimentation réussie sur Terre

De plus, la sensibilité du gant est réglable, via de multiples paramètres : ajustement de l'accélération, de la sensibilité de rotation... Quant à la caméra embarquée sur le drone, elle peut également être contrôlée par le mouvement, en l'occurrence de la tête de l'astronaute, qui peut ainsi regarder à travers les yeux de l'engin, via des lunettes de réalité augmentée.


De premiers tests, concluants, ont été réalisés sur des drones vendus dans le commerce. Ils ont eu lieu sur l'Île Devon, territoire inhabité situé au nord du Canada. Sur Terre, donc. Par conséquent, si ces résultats sont prometteurs, il faudra pouvoir les reproduire sur Mars, dans des conditions d'atmosphère et de gravité bien différentes.

Source : Digital Trends
Bastien Contreras
Par Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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Commentaires (2)
loupton

Génial, les mecs ils prévoient des drones et des technologies sympa tout ça tout ça, mais en attendant les premiers à y aller sont de la chair à canon.
Je m’explique, de ce que j’ai compris les premiers n’auront qu’une durée limitée de vivres et d’oxygène et c’est la mort assurée.
Je crois quand même que la survie des gens qu’on envoie là bas est plus une priorité que des drones à la _ _ _ . bref

nirgal76

non mais c’est de la comm, de l’effet d’annonce pour (re)lancer une start-up, rien de ceci ne se fera. D’ici que l’homme puisse aller la bas de façon sûr, y’aura bien d’autres technologie que ces drones

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