Internet Explorer perd quasiment autant de part de marché en France, 10 %, mais son avance fulgurante le tient encore loin devant Firefox, qui n'a pas ici le même succès. Le premier est effectivement passé de 63,0 à 53,0 % tandis que le second n'a gagné que 2,3 % pour passer de 28,9 à 31,2 %.
À l'échelle européenne, Internet Explorer a perdu plus de 8 points en un an. Le butineur de Microsoft ne représente désormais qu'un peu plus de la moitié du trafic des sites web d'un pays européen, 53,8 % en juin 2010 contre 62,2 % en juin 2009.
Cette chute se fait naturellement au bénéfice des concurrents, et en particulier du plus jeune d'entre eux : Chrome. Le navigateur de Google est celui qui a connu la plus forte croissance puisque sa part de marché a quasiment triplé, passant de 2,3 à 6,8 %. Les multiples campagnes de publicité en sa faveur, de la page d'accueil de Google au métro parisien en passant par la presse écrite, y ont vraisemblablement largement contribué.
Enfin Opera, pourtant à l'initiative du ballot screen, reste quant à lui quasiment stable en passant de 2,2 à 2,4 % en un an.