Fin septembre, un quart des accès au Google Play Store s'effectuent depuis Android 4.0 ou une version ultérieure. Deux mois plus tard, sur une période de 14 jours s'achevant le 3 décembre, ils représentent plus d'un tiers des connexions.
Android 4.0 Ice Cream Sandwich est passé de 23,7 à 27,5 %, Android 4.1 de 1,8 à 5,9 %, et Android 4.2 a fait son entrée avec 0,8 % des parts, soit un total de 34,2 %. Ce sont principalement Android 2.2 Froyo mais aussi et surtout l'indélogeable Android 2.3 Gingerbread qui cèdent du terrain. Ce dernier devrait finalement passer sous la barre des 50 % le mois prochain.
La fragmentation nuit à tout l'écosystème Android, car les développeurs ont intérêt à compiler leurs applications pour Android 2.x et ultérieur, ce qui les privent, eux et leurs utilisateurs, de fonctions et d'optimisations inaugurées avec Android 4.0. Malheureusement, plus d'un an après l'avènement de cette branche, il ne faut plus compter sur la mise à niveau des terminaux Android 2.x encore en circulation, seul le renouvellement du parc viendra à bout de cette branche.
Quoi qu'il en soit, le détail de la répartition des versions et des tailles d'écrans est disponible sur le tableau de bord du site Android Developers.