Le socle de recharge fourni permet toutefois d'en faire un cadre photo numérique courant. Il offre d'ailleurs la panoplie habituelle de fonctionnalités, notamment avec un lecteur de carte mémoire multiformat et un port USB en plus d'une mémoire interne de 2 Go. L'interface est contrôlée au moyen de boutons tactiles disposés sur l'encadrement.
De bien belles promesses
L'aspect autonome est malheureusement bien le seul qu'il emprunte au domaine de la tablette. Philips n'a effectivement pas profité de l'occasion pour emprunter la bonne qualité d'écran des principaux représentants du domaine.
Le communiqué de presse dithyrambique de Philips, livré sans fiche technique, nous a effectivement mis la puce à l'oreille. Le communiqué revendique ainsi « une qualité d'image exceptionnelle » au travers d'un « affichage de haute qualité ».
La fiche technique confesse
La fiche technique confesse à contrario des angles de vision de seulement 130 et 110°, une luminosité maximale de 250 cd/m² et un taux de contraste plafonnant à 300:1. Si la qualité de l'écran ne transparait pas directement dans ces caractéristiques, celles-ci sont toutefois typiques d'écrans low cost d'ancienne génération. Et si l'on en croit la définition SVGA (800 x 600 pixels) et le rapport d'image 4:3, quoi qu'approprié à la photo, ces dalles de ne sont pas de la dernière pluie.
La fonction « ImagEn Pro », « qui analyse automatiquement les photos pour corriger les couleurs et optimiser les contrastes », a donc vraisemblablement du pain sur la planche ! Le marché du cadre photo numérique semble donc rester désespérément le meilleur client des stocks de vieilles dalles obsolètes.
Pour l'heure, il reste donc plus prudent de voir un tel produit en boutique, avant d'en faire l'acquisition... les yeux fermés.