Panasonic Lumix TZ20
Et voici le constructeur qui est à la fois pionnier et leader sur ce segment, avec la famille désormais nombreuse des TZ, pour Travel Zoom. Entre le TZ1 annoncé en février 2006 et le TZ20 que nous testons là, se sont enchainés pas moins de 9 modèles ! Fort d'une telle expérience, Panasonic supplante-t-il toute la concurrence ?Panasonic Lumix TZ20 | |
Caractéristiques photo | |
Pixels réels / Résolution max | 14,1 Mpix / 4 320 x 3 240 pixels |
Capteur - taille | MOS - 1/2,33'' |
Zoom | 24 - 384 mm (16 X) |
Ouvertures max / stab | f3,3 - f5,9 / optique |
Ecran | 3'' tactile / 460 000 pixels |
Sensibilités | 80 à 1 600 ISO (jusqu'à 6 400 ISO en 3 Mpix) |
Obturateur | 60 s - 1/4 000 s |
Macro | 3 cm |
Portée du flash | 5 m maximum |
GPS / Format RAW | Oui / Non |
Stockage | SD/SDHC/SDXC + 18 Mo interne |
Connectique | Micro USB + mini HDMI |
Autonomie annoncée | 260 photos (CIPA) |
Dimensions | 104,9 x 57,6 x 33,4 mm |
Poids | 218 g |
Alimentation | Batterie Li-ion 895 mAh |
Caractéristiques vidéo | |
Qualité max | 1080i en 50 im/s |
Conteneur - codec | MTS - AVCHD |
Son | Stéréo |
Zoom / AF pendant vidéo | Oui / Oui |
Vidéo stabilisée | Oui, optique |
Prise en main et ergonomie du Lumix TZ20
Les TZ se suivent et se ressemblent... à quelques détails près. Entre le dernier modèle en date, le TZ10, et ce TZ20 (Panasonic a sauté quelques numéros...) il n'y a physiquement que la poignée qui a changé (légèrement biseautée en haut), l'emplacement du bouton vidéo (passé sur la tranche supérieure) et le pavé multidirectionnel, désormais en un bloc. Une discrète excroissance s'affiche également sur le dessus, elle abrite la puce GPS.La poignée est légèrement biseautée, le bouton rouge d'accès direct à la vidéo est passé sur le dessus de l'appareil. Tout à gauche sur la deuxième photo, on aperçoit la puce GPS
Bref, c'est un design éprouvé que nous retrouvons, toujours doté des mêmes qualités et défauts. Dans la première catégorie, nous classerons le raccourci Q. Menu, la belle finition et la bonne prise en main du boîtier. Dans la seconde, le recours à un interrupteur pour passer de la capture à la lecture, le sélecteur de modes trop mou, la touche Exposure pas pratique ou encore l'écran peu réaliste et beaucoup trop brillant pour être visible par temps ensoleillé.
Commandes à l'arrière, interrupteur capture/lecture et bouton Exposure, visibilité de l'écran en plein jour
Particularité de l'écran : il est tactile. Soit... mais l'interface de l'appareil n'a pas du tout été pensée pour une utilisation au doigt (comme le GF2 pouvait l'être). D'ailleurs, on peut tout à fait utiliser l'appareil sans même savoir que l'écran est tactile ! En effet, en dehors du déclenchement avec mise au point sur la zone touchée, d'une molette virtuelle de zoom (parfaitement inutile), de la page d'accueil à 4 icônes du menu (au-delà le tactile ne marche plus...) et du défilement des photos en lecture, la couche tactile ne sert à rien.
Ecran de visée, déclenchement sur la zone touchée, manette de zoom virtuelle et unique écran du menu où le tactile marche encore
En matière de menus, Panasonic a fait des progrès depuis des appareils comme les (GF2 ou LX5)... mais il reste encore des points à améliorer. La présentation est plus claire, les intitulés davantage compréhensibles et de toute façon expliqués en temps réel par un bandeau déroulant en bas d'écran. Les onglets ont été remplacés par 4 icônes en page d'accueil : ça ne change rien au découpage du menu mais cette présentation est peut-être plus engageante. Parmi les points qu'il reste à améliorer, on citera précisément le découpage trop fourre-tout (5 écrans de réglages dans la section Enr., dont certains déjà accessibles via le Q. Menu, 7 écrans dans la section Config....), l'emplacement mal vu de certains réglages utiles comme l'Exposition i. ou le Mode de couleurs, ou encore le fait que l'appareil ne revienne pas automatiquement sur la dernière entrée visitée.
Section Enr. avec bandeau déroulant, section Config., Q. Menu et réglage d'exposition à l'écran
Pas de surprise sinon en matière de connectique : micro USB et mini HDMI sont de la partie. Enfin, l'appareil tient la charge pendant 260 déclenchements (normes CIPA).
Connectique et emplacement batterie plus carte mémoire
Performances du TZ20 : réactivité et objectif
Le TZ20 ne se met pas en branle de façon foudroyante, mais en dehors de l'allumage, l'appareil révèle une excellente réactivité. On retombe à peu près sur les mêmes performances qu'avec le FinePix F550 EXR. La rafale en apparence moins nerveuse (3,6 im/s sur 18 vues ou 5,1 im/s sur 14 vues avec mise au point actualisée entre les vues) monte tout de même 10 im/s sur 10 vues sans actualisation de l'autofocus. L'autofocus est un des plus rapides qui soient, sauf au télé par faible luminosité où le Cybershot de Sony est imbattable.C'est la marque de fabrique de Panasonic : proposer des objectifs de conception Leica. Ce partenariat prestigieux donne la plupart du temps des résultats de très bonne facture. Ici, le zoom s'est encore allongé pour atteindre un facteur de 16X. Le 25-300 mm du TZ10 se transforme ainsi en un 24-384 mm, avec la même ouverture en grand angle (f3,3) mais un diaphragme qui se rétrécit inévitablement au téléobjectif (il passe de f4,9 à f5,9). Mais le boîtier n'est pas plus épais ! Et bien sûr, l'efficace stabilisation optique de Panasonic répond toujours présente. Même à main levée, il faut descendre sous la barre du 1/20e de seconde pour commencer à avoir les premières photos franchement floues. Et on arrive encore à avoir une image nette sur 5 à 1/8e de seconde !
Ne tournons pas autour du pot : l'objectif Leica reste fidèle à sa réputation. Il est peut-être un tantinet moins piqué au centre que certains concurrents comme les zooms de Canon ou Fujifilm. Encore que... Mais c'est en revanche le plus homogène de tous, avec celui de Nikon. À part un léger coup de mou sur les bords extrêmes au 24 mm et à la grande ouverture, la netteté affiche une bonne répartition dans l'image à toutes les focales ! Notez que l'ouverture minimale ne dépasse jamais f6,3 : au téléobjectif, le mode A se résume donc à f5,9 ou f6,3, ce qui ne fait pas franchement de différence... Au grand angle, le TZ20 laisse quatre paliers : f3,3, f4, f5 et f6,3. Heureusement l'obturateur monte au 1/4000e de seconde pour compenser. Cette limite à f6,3 permet d'éviter le phénomène de diffraction qui dégrade fortement les images au-delà de f10 (et parfois même f8), sans pénaliser la profondeur de champ de toute façon importante avec ces petits capteurs. Par ailleurs, les aberrations chromatiques sont très bien contenues, tandis que la distorsion évolue normalement du barillet au grand angle vers le coussinet au téléobjectif. Mais dans des proportions très correctes.