Test Fujifilm X10 : le compact FinePix expert

Aurélien Audy
Publié le 15 décembre 2011 à 17h00

Fujifilm FinePix X10

Les pronostiques allaient bon train sur un grand frère au X100, fantasmé avec monture d'objectif interchangeable, mais c'est en fait un rejeton à qui Fujifilm vient de donner vie. Bienvenue au X10, présenté à l'IFA en septembre cette année. Le lien de parenté saute aux yeux, même si X10 et X100 se démarquent très nettement sur certains points. En effet, ce nouveau FinePix de la gamme X embarque un capteur EXR de compact et un zoom : il vient donc chasser sur les terres déjà bien occupées des Canon G12, Nikon P7100, Panasonic LX-5, Olympus XZ-1 ou encore Sasmsung EX-1.

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Le nouveau compact expert de Fujifilm, le X10, affiche une élégance rare


Fujifilm X10
Caractéristiques générales
BoîtierAlliage magnésium - Revêtement cuir synthétique
Pixels / Résolution max12 Mpix
4 000 x 3 000 pixels
Capteur - tailleCMOS
Format 2/3" 8,8 x 6,6 mm
Densité de pixels20,7 Mpix / cm²
ViséeOVF avec zoom
ou Live View
MontureNon-interchangeable
ObjectifZoom 4X, équiv. 28-112 mm
f:2,0 - 2,8
StabilisationOui, optique
Ecran2,8'' de 460 000 pixels
ISO100 à 3 200 ISO
ISO étendu4 000 à 6 400 ISO en 2 816 x 2 112
12 800 ISO en 2 048 x 1 536
Obturateur30 s à 1/4 000 s (en A, S, M)
Balance des blancsAuto + 7 modes + manuel (2 500 à 10 000 K) + mesure
Formats de fichiersJpeg, RAW, RAW + Jpeg
RafaleJusqu'à 7 im/s
(7 vues)
FlashIntégré 7 m max (ISO Auto 800)
+ griffe porte-flash
StockageCartes SD/SDHC/SDXC (UHS-1) + 26 Mo internes
ConnectiqueMicro USB, mini HDMI
Câbles fournisUSB, chargeur
Dimensions117,0 x 69,6 x 56,8 mm
Poids (avec cache objectif, carte mémoire et batterie)360 g
AlimentationBatterie NP-50 1 000 mAh
LogicielsSILKYPIX Raw Converter, MyFinePix Studio
Caractéristiques vidéo
Qualité maximum1 920 x 1 080p à 30 im/s
Conteneur - codecMOV - Mpeg-4 AVC
SonStéréo
AF pendant vidéoOui
Vidéo stabiliséeOui
PrixMinimum


Prise en mains et ergonomie[/anchor]

Le X10 ne dépaysera en rien ceux qui ont déjà manipulé le X100 (testé en mars 2011) : le boîtier, très similaire mais en plus petit, reprend la plupart de ses caractéristiques. A commencer par le design 100 % rétro et la finition luxueuse, véritable patte de la gamme FinePix X. « Non, ça n'est pas un Leica... mais ça y ressemble » pourrait-on résumer. Tout noir, fait d'alliage de magnésium et de cuir synthétique, le X10 donne en main un sentiment de qualité à part, surclassant sa concurrence directe. Il n'y a que la molette arrière et le flash rétractable en plastique qui détonnent un peu. Côté gabarit, le X10 est assez proche d'un P7100 : aussi large, un peu moins haut, un peu plus profond...

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Le Fujifilm X10 à côté du P7100


La prise en mains est à l'ancienne : pas de poignée ergonomique, des traits tirés, mais une utilisation bien étudiée et familière pour qui est rodé à la pratique de la photo. Un peu moins quand même que sur le X100 : la bague d'ouverture autour de l'objectif et la molette de réglage de la vitesse (remplacée par un sélecteur de modes cranté) ayant en effet disparu. Il reste toutefois la molette de correction d'exposition, la roue codeuse et la molette cliquable au dos de l'appareil, la griffe porte-flash. Sans oublier les autres touches du boîtier, à peu de chose près identiques (touches Fn personnalisable, AE-AF Lock, accès direct au RAW, à la balance des blancs ou encore au mode d'exposition).

Le X10 se distingue sur deux points en matière de prise en main : la bague de zoom crantée sur le fût de l'optique et le grip de pouce, aussi indispensable ici qu'inexistant sur le X100. L'usage de cette bague, particulièrement agréable et précis, permet également d'allumer l'appareil, au déploiement du zoom hors du fût. Et si on ne souhaite pas prendre de photo mais juste regarder celles qu'on a faites ? Il est heureusement possible de les visionner en maintenant la touche lecture enfoncée (pas besoin de sortir l'objectif). Le commutateur de mode de mise au point est quant à lui passé en façade. Enfin, Fujifilm recourt là-encore à un bouchon d'objectif amovible (en aluminium s'il vous plait !)... une victime toute désignée pour les photographes tête-en-l'air, même s'il tient mieux que sur le X100.

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La connectique et la batterie intégrée



La visée optique n'est plus hybride...

Autre signe distinctif : la visée optique. Mais contrairement au X100 qui a pu inaugurer une visée hybride combinant optique et électronique (avec des remontées d'informations complètes du capteur grâce à un prisme semi-réfléchissant), le X10 se contente lui d'un OVF purement optique, qui adapte son champ de vision à la focale choisie. C'est l'avantage de la focale fixe du premier sur le zoom du second. Du coup, l'utilisation de l'OVF est ici nettement moins intéressante, même s'il est plus lumineux et moins « lucarnesque » que sur les compacts rivaux.

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La lumière passe par cette fenêtre de visée, puis à travers un jeu de miroirs et de prismes permettant d'adapter le champ de vision couvert à la focale. L'affichage est lumineux...


D'autant que des inconvénients persistent : parallaxe inévitable, que 85 % du cadrage, un réglage de dioptrie qui varie avec le zoom (ce qui est net au grand angle ne l'est plus au télé et inversement), une irisation prononcée des contours sur les bords de la visée, obstruction du champ par un bout du fût d'objectif entre 28 et 50 mm. Bref, on préfèrera passer par l'écran 2,8 pouces en 460 000 pixels, très qualitatif et bien visible même en plein soleil (quand on active l'option « LCD claire » dans le paramètre Réglage alim. du menu).

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... mais il souffre des défauts habituels des viseurs optiques, notamment l'irisation des contours et l'entrée dans le champ d'un bout d'objectif entre 28 et 50 mm


Comme pour le X100, le X10 pourra être paré de ses plus beaux accessoires, un étui en cuir et un pare-soleil...

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Quid de l'ergonomie des menus ?

En matière de menu, l'identité Fujifilm reste inchangée. L'architecture de base repose sur deux onglets : prise de vues et paramètre. Le premier rassemble quatre pages de réglages, avec l'essentiel contenu dans les deux premières pages : un agencement pertinent donc pratique à utiliser. L'autre onglet renferme quantité de paramètres donnant quelques possibilités de personnalisation intéressantes : modification des touches Fn et AEL-AFL, réglage de la stabilisation optique, sens de rotation de la roue en mise au point manuelle ou encore mode silence. Rassurez-vous toutefois, on a rarement besoin d'y retourner une fois l'appareil réglé à son goût.

Quelques bémols toutefois à reporter. D'abord, sur la profusion des modes proposés. Outres les P, A, S, M de rigueur sur un compact de ce genre, ainsi que deux modes personnalisables C1 et C2, le X10 dispose également des entrées EXR, Adv., SP, auto et vidéo sur son sélecteur. De quoi perturber l'utilisateur, surtout que certaines fonctionnalités se recoupent un peu. Que choisir entre le mode scène nocturne, l'Adv. basse lum. Pro ou l'EXR ISO haut et bruit bas ? Et entre l'EXR Priorité plage dynamique et une photo normale avec traitement DR à 200 ou 400 % ? Ensuite, ces modes spéciaux ne sont pas débrayables (ouverture, vitesse et ISO pour l'Adv.), c'est-à-dire automatiques. Pour un compact supposé expert, c'est dommage.

Enfin, en P, A, S, M, les réglages de sensibilité et de plage dynamique sont liés à leur mode respectif. Si vous shootez en A à 800 ISO en DR 400 % et que vous voulez passer en M pour affiner votre prise de vue, la sensibilité et la dynamique reviendront sur les dernières valeurs utilisées en M. Alors que tous les autres réglages (taille d'image, simulation de film, etc.) sont eux transverses... Etrange ! D'autant plus que le X10 dispose de deux modes enregistrables C1 et C2. Ces précisions venant d'être apportées, concluons tout de même en disant que le X10 est un appareil très agréable à utiliser une fois qu'on s'est mis en tête ces petites particularités. Et les photographes furtifs, amateurs de clichés à la volée, apprécieront particulièrement l'extrême silence de fonctionnement du X10.

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<center>Mode de visée standard</center>

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<center>Mode de visée le plus complet avec niveau électronique</center>

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<center>Onglet prise de vue, choix des ISO</center>

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<center>Onglet prise de vue, entrée <i>Simulation Film</i></center>

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<center>Onglet prise de vue, entrée de dosage de la réduction du bruit</center>

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<center>Onglet prise de vue, entrée servant à enregistrer ses réglages dans un mode C1 ou C2</center>" alt="

<center>Onglet prise de vue, dosage du flash</center>" alt="

<center>Onglet paramètre, choix d'espace colorimétrique</center>" alt="

<center>Onglet paramètre, réglage de la touche AEL-AFL</center>" alt="

<center>Onglet paramètre, fonctionnement de la stabilisation</center>" alt="

<center>Onglet paramètre, activation du démarrage rapide</center>" alt="

<center>Mode EXR sur <i>ISO haut et bruit bas</i></center>" alt="

<center>Choix du mode depuis le sélecteur</center>" alt="

<center>Utilisation des raccourcis, ici la macro</center>" alt="

<center>Utilisation du raccourci de la balance des blancs</center>" alt="

Performances : réactivité et objectif[/anchor]

Des performances globales élevées

A l'instar du X100, le X10 s'ambitionne un avenir tout tracé pour la photo instantané de terrain. L'appareil se doit donc d'offrir une bonne nervosité. Et c'est globalement bien le cas. A l'allumage, le X10 passe de 2,3 s avant déclenchement de base à 1,5 s lorsqu'on active le démarrage rapide : difficile de s'en priver ! En théorie l'appareil consomme plus mais dans la pratique, nous avons capturé 300 images avec une charge de batterie en utilisant cette fonction, donc l'impact reste négligeable. L'autofocus (49 collimateurs) se montre très performant et particulièrement fiable, y-compris par faible éclairage. Le X10 fait le point en 0,3 s au minimum au grand angle et même 0,25 s au téléobjectif ! Dans tous les cas, on ne dépasse pas 0,45 s au maximum, latence incluse de 0,075 s seulement. Une nette progression par rapport au X100 !

La rafale s'améliore également. En effet, le X10 peut enchaîner 7 images en une seconde en Jpeg (ou 6 im/s en RAW), sans actualiser sa mise au point entre les vues. En cadence normale, l'appareil enregistre à la fréquence de 3,3 im/s sur 12 vues (ou 3,5 im/s sur 6 RAW). L'immobilisation de l'appareil pour digérer une séquence de photos n'est que de 7 secondes environ (avec une carte Sandisk Extreme SDHC à 30 Mo/s). Notez qu'il existe aussi un mode rafale en résolution réduite (6 MPix) à 10 im/s. Les deux points où le X10 aurait pu faire mieux sont le recyclage du flash et le délai entre deux vues. Mais l'appareil se place tout de même dans le peloton de tête !

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Mesures exprimées en secondes : la plus petite est la meilleure


L'art d'être constant

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Le premier changement majeur par rapport au X100, c'est l'intégration sur le X10 d'un zoom 4X, équivalant à du 28 - 112 mm. Deux caractéristiques fortes viennent appuyer ce nouvel objectif : la bonne ouverture au grand angle (f:2,0) comme au téléobjectif (f:2,8) et la stabilisation optique, la première du genre chez Fujifilm qui se suffisait jusqu'alors d'un double dispositif mécanique (stabilisation du capteur) plus numérique (haute sensibilité).

Si l'optique n'est jamais franchement exceptionnelle, elle n'est jamais mauvaise non plus. En fait ce zoom s'avère bon, dans la plupart des circonstances, et plutôt homogène quelles que soient les ouvertures et les focales. A 28 mm, la grande ouverture est légèrement plus molle mais dès qu'on visse à f:2,8, on obtient le piqué maximum de l'objectif ! La perte de netteté par diffraction commence à se voir dès f:5,6 mais devient vraiment notable entre f:8 et f:11. L'homogénéité est excellente à toutes les ouvertures, même à f:2 malgré une faiblesse inévitable. A 50 mm, le topo est identique pour le centre de l'image. Sur les bords, le zoom perd un peu de netteté entre f:2,2 et f:4 mais l'optique reste très convaincante. A f:5,6, l'homogénéité redevient excellente. Là-aussi, la diffraction apparait rapidement, et se voit surtout entre f:8 et f:11. Et à 112 mm ? Rebelote ! On notera juste le petit passage à vide surprenant au bord de l'image à f:4 (là où l'image est la meilleure au centre), mais qui revient à la normale dès f:5,6. En résumé, c'est du très bon !

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<center>Piqué au centre à 28 mm et f:2,8</center>

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<center>Piqué au centre à 28 mm et f:4</center>

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<center>Piqué au centre à 28 mm et f:5,6</center>

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<center>Piqué au centre à 28 mm et f:8</center>

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<center>Piqué au centre à 28 mm et f:11</center>

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<center>Piqué au bord à 28 mm et f:2</center>

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<center>Piqué au bord à 28 mm et f:2,8</center>

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<center>Piqué au bord à 28 mm et f:4</center>

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<center>Piqué au bord à 28 mm et f:5,6</center>

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<center>Piqué au bord à 28 mm et f:8</center>

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<center>Piqué au bord à 28 mm et f:11</center>

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<center>Piqué au centre à 50 mm et f:2,2</center>

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<center>Piqué au centre à 50 mm et f:2,8</center>

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<center>Piqué au centre à 50 mm et f:4</center>

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<center>Piqué au centre à 50 mm et f:5,6</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 50 mm et f:8</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 50 mm et f:11</center>" alt="

<center>Piqué au bord à 50 mm et f:2,2</center>" alt="

<center>Piqué au bord à 50 mm et f:2,8</center>" alt="

<center>Piqué au bord à 50 mm et f:4</center>" alt="

<center>Piqué au bord à 50 mm et f:5,6</center>" alt="

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<center>Piqué au bord à 50 mm et f:11</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 112 mm et f:2,8</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 112 mm et f:4</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 112 mm et f:5,6</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 112 mm et f:8</center>" alt="

<center>Piqué au centre à 112 mm et f:11</center>" alt="

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<center>Piqué au bord à 112 mm et f:5,6</center>" alt="

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<center>Piqué au bord à 112 mm et f:11</center>" alt="

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La distorsion du 28 mm au 112 mm



Terminons ce chapitre en félicitant Fujifilm pour la qualité de sa première stabilisation optique, redoutablement efficace ! En effet, à 112 mm, on parvient encore à obtenir 2 photos nettes sur 10 et 3 images pas trop floues, avec un temps de pose de 1/4 s seulement ! En règle générale, sauf tremblotte particulière, la plupart des clichés sont nets jusqu'au 1/15 s. La partie macro rapprochée est également intéressante. Même si le rapport n'est que de 1 : 3,9 (à la mise au point minimum on cadre 35 mm sur la largeur du capteur de 8,8 mm), il faut noter que Fujifilm propose sur le X10 sa fonction Super Macro permettant de faire la mise au point à 1 cm du sujet. Veillez toutefois à fermer un peu le diaphragme pour avoir un résultat plus piqué (typiquement f:5,6). Dommage en revanche que la macro normale ne donne rien de sensationnel en téléobjectif (ce qui reste plus pertinent que d'aller coller son objectif sur le sujet...)

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Sans stabilisation puis avec à 1/15 s au téléobjectif, photo en super macro à f:5,6


Qualité d'image et hautes sensibilités[/anchor]

Et l'autre différence majeure avec le FinePix X100, c'est que le X10 utilise un capteur de compact, de type CMOS EXR au format 2/3 pouce (8,8 x 6,6 mm), totalisant 12 MPix. C'est environ 6,4 fois plus petit que le format APS-C du X100, mais environ 40 % plus grand que les 1/1,7 pouce des Nikon P7100 ou Canon G12. Et 26,7 % plus grand que le capteur 1/1,63 pouce du Panasonic LX5. Le X10 affiche ainsi une densité de pixels relativement faible pour un compact : 20,7 MPix/cm².

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Les principaux formats de capteur sur le marché


Fujifilm a validé le même choix technologique que sur le FinePix F550 EXR, à savoir dire adieu au Super CCD mais conserver sur un CMOS le mode de fonctionnement EXR spécifique de la marque. Pour faire simple, la technologie consiste en une disposition particulière des rangées de pixels (et de la matrice RVB superposée), inclinées à 45°, pouvant être utilisée de trois façons. En HR, tous les pixels sont utilisés normalement pour constituer une image de 12 MPix. En DR, l'appareil effectue une combinaison des pixels adjacents, portés à des sensibilités différentes, pour accroître la dynamique de l'image. Enfin en SN, les pixels voisins de même couleur sont fusionnés deux par deux pour doubler leur surface photosensible et ainsi augmenter leur sensibilité sans montée de bruit. Dans les deux derniers cas en revanche, la taille de l'image est divisée par deux.

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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité


Que donne concrètement le X10 ? A 100 et 200 ISO, rien à signaler : le X10 délivre des images parfaitement propres et détaillées ! A 400 ISO, un léger grain de luminance fait son apparition ici et là, surtout dans les zones les plus sombres. Quelques détails commencent à s'atténuer, mais la lisibilité reste intacte. On se situe très nettement au-dessus de ce que peuvent donner les LX5 ou P7000 (nous n'avons pas testé le P7100). En fait, le X10 se place plutôt au niveau du Nikon 1 J1. A 800 ISO le grain de luminance s'intensifie et la saturation diminue légèrement pour contenir l'arrivée de bruit chromatique. La référence alphanumérique du processeur Intel s'est brouillée mais l'ensemble demeure étonnamment fin, parfaitement utilisable aux grands formats de tirage. Le cap des 1 600 ISO suit peu ou proue la même évolution. Le bruit généré commence à se voir, même en visionnage à l'écran. Toutefois, avec la réduction du bruit réglée sur standard (par défaut) ou moyen bas, la granulation reste très fine : l'image conserve encore masse de détails pour un compact. Si on ne colle pas ses yeux sur les tirages, les formats 20 x 30 cm voire 30 x 45 cm sont encore envisageables. On notera au passage la qualité des fichiers Jpeg, l'édition du RAW via Lightroom 3.6 ne permettant pas vraiment de trouver un meilleur compromis détails / lissage.

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<center>Extrait 1 à 200 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 1 à 400 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 1 à 800 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 1 à 1 600 ISO, réduction du bruit faible</center>

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<center>Extrait 1 à 1 600 ISO, réduction du bruit moyen faible</center>

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<center>Extrait 1 à 1 600 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 1 à 1 600 ISO, réduction du bruit moyen élevée</center>

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<center>Extrait 1 à 1 600 ISO, réduction du bruit élevée</center>

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<center>Extrait 1 à 1 600 ISO, réduction du bruit depuis fichier RAW avec Lightroom 3.6</center>

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<center>Extrait 2 à 100 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 2 à 200 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 2 à 400 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 2 à 800 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 2 à 1 600 ISO, réduction du bruit faible</center>

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<center>Extrait 2 à 1 600 ISO, réduction du bruit moyen faible</center>

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<center>Extrait 2 à 1 600 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 2 à 1 600 ISO, réduction du bruit moyen élevée</center>

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<center>Extrait 2 à 1 600 ISO, réduction du bruit élevée</center>

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<center>Extrait 2 à 1 600 ISO, réduction du bruit depuis fichier RAW avec Lightroom 3.6</center>

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<center>Extrait 1 à 4 000 ISO, réduction du bruit standard (6 MPix ou 5,2 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 1 à 5 000 ISO, réduction du bruit standard (6 MPix ou 5,2 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 1 à 6 400 ISO, réduction du bruit standard (6 MPix ou 5,2 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 1 à 12 800 ISO, réduction du bruit standard (3,1 MPix ou 2,8 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 2 à 3 200 ISO, réduction du bruit standard</center>

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<center>Extrait 2 à 4 000 ISO, réduction du bruit standard (6 MPix ou 5,2 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 2 à 5 000 ISO, réduction du bruit standard (6 MPix ou 5,2 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 2 à 5 000 ISO, réduction du bruit standard (6 MPix ou 5,2 Mpix en 3:2)</center>

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<center>Extrait 2 à 12 800 ISO, réduction du bruit standard (3,1 MPix ou 2,8 Mpix en 3:2)</center>

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De gauche à droite, une vue prise à f:2,0 et 1 250 ISO en manuel, la même vue redimensionnée en 6 MPix, une image EXR en ISO Auto 800, une autre EXR en ISO Auto 1600 (le X10 opte pour 1000 ISO) et la vue Adv à 1 600 ISO



Ce qu'il faut retenir en matière de gestion des hautes sensibilités, c'est que le Fujifilm X10 est le meilleur appareil des compacts que nous avons pu tester, venant même taquiner le Nikon 1 et son format de capteur CX pourtant deux fois plus grand (sans l'égaler quand même) ! Dans la pratique, avec les ouvertures généreuses du zoom Fujinon et la stabilisation optique efficace, on dépasse rarement les 1 250 ISO, sensibilité à laquelle le X10 donne pleine satisfaction !

Mais encore ?

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Le bracketing de DR
Pas de mauvaise surprise ici, le X10 bénéficie des mêmes traitements et technologies de mesure que le X100. On se réjouit de retrouver une balance des blancs extrêmement fiable (et largement personnalisable), y-compris sous les lumières artificielles qui mettent à mal tant d'appareils photo. Pas de souci non plus avec l'exposition, si ce n'est qu'on a toujours un peu de mal à bien saisir la nuance qu'il y a entre mesure multi et mesure moyenne dans la pratique. En matière de dynamique, sans égaler le X100 et son capteur APS-C, le X10 profite avantageusement du traitement Fujifilm DR, paramétrable sur Auto, 100 %, 200 % ou 400 %. Par ailleurs, le seuil de sensibilité nécessaire pour accéder au réglage DR 400 a été baissé à 400 ISO (il faut être à 800 ISO sur le X100), c'est un très bon point. Il suffit d'utiliser le DR en mode bracketing pour visualiser les bienfaits du traitement. On récupère une quantité impressionnante de matière dans les hautes lumières ! Mais peu voire rien dans les ombres... on préfère ça que l'inverse cela dit.

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De gauche à droite, une photo prise à 400 ISO en DR 100, 200 puis 400


Fujifilm reste fidèle à ses Simulations de film. Des préréglages colorimétriques permettant de couvrir un éventail suffisant de rendus : Provia (standard), Velvia (vif), Astia (doux), monochrome filtré (jaune, rouge ou vert) et sépia. Quel que soit le film choisi, le X10 propose en plus des réglages d'image indépendants très complets, portant sur la netteté, la saturation, les hautes lumières et les ombres (ces deux derniers revenant en fait à un dosage fin du contraste). Que demander de plus ? Côté flash, la petite unité pop-up intégrée fait son travail... dans la limite de la puissance disponible. La puissance est paramétrable sur + ou - 2/3 d'EV, ce qui suffira pour déboucher des ombres d'un portrait par exemple. A 800 ISO, le flash éclaire à 7 m, il ne faudra rien espérer de plus.

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Autoportrait au flash, avec l'éclair au minimum, normal puis au maximum, avec vitesse et ouverture constante


Fujifilm livre toujours My FinePix Studio ainsi que sa version de RAW File Converter éditée par Sylkipix. Cette dernière permet de traiter ses fichiers .RAF de façon assez poussée. Mais pour le traitement du bruit numérique, nous n'avons pas réussi à obtenir ce que nous voulions depuis ce logiciel. Rien à voir en tout cas avec des Camera RAW 6.6 ou Lightroom 3.6... Il reste sinon la possibilité d'éditer ses RAW depuis l'appareil. Ca fonctionne bien, même si les modifications proposées n'apportent rien de nouveau à ce que permet l'appareil : correction d'exposition (par du push/pull d'ISO), plage dynamique (possible de descendre, pas de monter), la simulation de film, la balance des blancs (réglages complets), les réglages colorimétriques indépendants, la réduction du bruit et le choix de l'espace colorimétrique (sRGB ou Adobe RGB).

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RAW File Converter de Silkypix


Fonctionnalités et vidéo[/anchor]

Les fonctionnalités

Le X10 reprend toutes les fonctionnalités du X100 et un peu plus encore. Répondent présentes les quatre variantes de bracketing, accessibles depuis le raccourci drive du pavé multidirectionnel : exposition, ISO, simulation de film et plage dynamique. Le X10 ajoute une nouvelle entrée, baptisée capture d'image optimale. Il s'agit d'une sorte de rafale anticipatrice, c'est-à-dire qui commence à capturer des vues pendant qu'on effectue la mise au point en pressant le déclencheur à mi-course. La fonctionnalité offre trois paramètres : la vitesse de prise de vue (de 3 à 7 im/s en pleine résolution, et 10 im/s en 6 MPix), le nombre d'images (8 en 12 MPix, 16 en 6 MPix) et la chronologie des vues. Sur ce dernier critère, l'appareil donne la possibilité de décaler la rafale autour du point central, le déclenchement. On peut par exemple sur 8 vues décider que le X10 mémorisera 4 images avant le déclenchement et 3 après. Contrairement à l'instant animé du Nikon 1, cette capture optimale conserve toutes les images.

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Le X10 propose cette nouvelle fonction, la capture optimale


L'utilisateur pourra également faire un tour du côté du mode Adv où sont listées les fonctionnalités Mise au point pro et Panorama. La première sert à réaliser des portraits avec un joli flou d'arrière plan, dont l'intensité est paramétrable sur 3 niveaux. L'appareil combine deux ou trois vues prises avec des mises au point différentes pour créer le flou autour du sujet principal, qui peut être autre chose qu'un visage. Assez efficace même si le degré 3 tend à flouter des mèches de cheveux.

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A gauche l'effet paramétré sur 1, à droite sur 3


La capture de panoramas fonctionne comme sur le X100 et la plupart des appareils modernes qui utilisent la vitesse des capteurs CMOS pour assembler la vue à la volée. La résolution des panoramas a été revue à la baisse (un 180° vertical fait 5 760 x 1 624 pixels contre 7 680 x 2 160 pixels avec le X100), mais le X10 propose en revanche un mode 360° aplati ainsi qu'un 360° cylindrique pouvant être animé par le logiciel My FinePix Studio. Ca fonctionne très bien (il ne faut pas hésiter à balayer l'horizon rapidement pour boucler le 360°) même si la référence en la matière demeure Sony.

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Première panoramique à 120°



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Deuxième panoramique à 120°



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Troisième panoramique à 180°



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Quatrième panoramique à 180°


Et la vidéo ?

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Effet d'escaliers
Là aussi, Fujifilm a trouvé le moyen de doper son X10 par rapport au X100. En même temps, ça n'était pas très dur... Le compact expert passe au 1 080p à 30 im/s. C'est mieux... mais il encode ses vidéos en Mpeg-4 AVC (encapsulage .MOV) à un bitrate de seulement 12,6 Mbps, trop peu pour du Full HD ! L'incidence se matérialisant par un effet d'escaliers bien visible sur les lignes obliques.

Par ailleurs, l'autofocus continu se révèle assez hésitant, souvent nonchalant. Il n'aime pas non plus les variations de zoom, variations qui au passage sont difficiles à opérer délicatement avec la bague. Et le X10 n'offre aucun réglage manuel en dehors du choix de simulation de film et de la correction d'exposition (qu'il faut déterminer avant de tourner sa séquence). C'est dommage parce que la prise de son se montre plutôt convaincante et la stabilisation optique bien efficace. Au final, on préfère presque le 720p à 24 im/s du X100, plus qualitatif et paramétrable. Cependant, face à sa concurrence directe (Canon G12, Nikon P7100, Panasonic LX5...) limitée au 720p à 30 im/s, le X10 n'a pas à rougir ! Mais pour combien de temps ?














Conclusion[/anchor]

Le X100 nous avait conquis, le X10 nous a assurément emballés. Il troque certes le superbe capteur APS-C de son ainé contre un CMOS à peine plus grand que ceux de ses meilleurs concurrents, mais il hérite en contrepartie d'un zoom 4X très équilibré et qualitatif pour un compact. Avec en prime la stabilisation optique tant attendue chez Fujifilm ! Ce choix entraine une diminution conséquente du gabarit de l'appareil, permettant ainsi de bien diversifier la gamme X « Premium » naissante. La finition du boîtier est toujours aussi exceptionnelle, procurant en main une satisfaction qu'on peine à contenir. Surtout que l'ergonomie orientée pro se montre efficiente sur le terrain dès qu'on a saisi les reflexes Fujifilm.

L'autre point essentiel où le X10 remplit pleinement son contrat, c'est la qualité d'image. L'appareil supplante assez nettement tous ses rivaux, au point d'être quasiment mesurable à ce que peut produire un Nikon 1 J1 (sauf en matière de profondeur de champ). Beaucoup de détails, teintes naturelles, réglages complets, très bonne gestion des hautes sensibilités, dynamique avec le traitement DR, balance des blancs redoutable... Bref, le X10 assure en toutes circonstances !

Il faut toutefois pondérer cet enthousiasme en reconnaissant que le viseur optique du X10 est une déception, même s'il est bien mieux que les OVF des compacts concurrents. On n'utilise au final que l'écran (de très bonne qualité lui), c'est frustrant quand on est passé par l'expérience de la visée hybride du X100. Et le tableau idyllique du X10 se voit un peu terni par l'autonomie réduite de l'appareil, les performances moyennes en vidéo, les quelques incohérences et répétions dans les menus (couacs corrigibles par mise à jour de firmware) ou encore le prix de l'engin. Le verdict final reste cependant très positif, le X10 étant le meilleur compact expert du moment, pour qui se concentre avant tout sur la photo !

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Fujifilm FinePix X10

8

Les plus

  • Zoom 4X homogène / stabilisation optique
  • Qualité d'image / hautes sensibilités / AF
  • Ergonomie typée pro / design / finition
  • Discrétion / réactivité / fonctionnalités

Les moins

  • OVF décevant (mais mieux que les autres)
  • Autonomie / encombrement Vs compacts
  • Vidéo trop compressée / prix
  • Mode EXR / quelques couacs d'interface

Qualité d'image9

Réactivité8

Ergonomie8

Fonctionnalités8






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