L'A68 hérite effectivement de l'autofocus plébiscité de l'A77 II. C'est un système de mise au point à détection de phase, comme dans un véritable reflex, si ce n'est qu'il fonctionne ici en permanence, puisqu'un miroir translucide fixe remplace le va-et-vient habituel. Il comporte en l'occurrence 79 collimateurs, dont 15 en croix, et offre une fonction de suivi du sujet baptisée « 4D Focus ».
L'appareil inaugure par ailleurs un capteur nouveau, mais pas rétro-exposé pour autant, une tendance encore réservée au haut de gamme. Ce capteur offre la même définition de 24 millions de pixels et la même sensibilité maximale de 25600 ISO que l'A77 II, mais il serait selon le fabricant meilleur d'1/3 ou d'1/2 diaphragme. Ce qui veut dire que l'A68 offrirait la même qualité que l'A77 II avec 33 à 50 % d'ISO en plus (par exemple, l'A68 produirait le même bruit à 6400 ISO que l'A77 II à 5000 ISO).
Il ne filme pas en Ultra HD, mais en 1080p à 50 i/s en AVCHD ou en XAVC S à 50 Mb/s. Il est pourvu d'une entrée pour micro.
Par rapport à l'A77 II, l'A68 fait toutefois une concession en termes de rafale, puisque la cadence de prise de vue plafonne à 5 i/s en pleine définition, au lieu de 12.
Le viseur OLED recule quant à lui à 1,44 million de points, soit 800 x 600 pixels, contre 2,36 millions pour l'A65 d'il y a quatre ans et pour l'A77 II. L'écran LCD s'en tient à 2,7 pouces et à 480 x 320 pixels RGB (460 800 points), contre 3 pouces et 640 x 480 pixels RGBW (1,22 million de points) pour l'A77 II, et il n'est orientable plus que sur l'axe vertical, alors qu'il était articulé sur l'A65.
Le Sony Alpha A68 sera disponible en France au mois de mars 2016, pour 600 euros nu ou pour 700 euros avec un zoom 18-55 mm f/3,5-5,6 (équivalent 27-83 mm).
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