L'électronique au cœur des améliorations
Les trois modèles partagent la même base technique, avec laquelle ils comblent l'important retard qu'accusaient leurs prédécesseurs. Ils s'articulent pour commencer autour d'une version améliorée du précédent capteur Live MOS, stabilisé, qui s'en tient donc à 12 millions de pixels. Mais ils bénéficient d'une toute nouvelle puce de traitement double cœur, la « TruePic VI », de laquelle ils puisent l'essentiel de leurs améliorations.
Plus performante, elle double la sensibilité maximale, à 12800 ISO, filme dorénavant en Full HD 1080i à 30 i/s au format AVCHD avec son stéréo, mais aussi et surtout offre un autofocus à détection de contraste à 35 collimateurs (contre 11 auparavant), baptisé « FAST » (littéralement « rapide »), qui promet d'être l'un des plus réactifs du marché. Le temps de latence entre deux prises de vue est raccourci, bien que la cadence en rafale stagne à 3 i/s.
Olympus PEN E-P3
L'« E-P3 » succède ainsi enfin à l'E-P2, âgé d'un an et demi, et en améliore notablement l'ergonomie.
Il bénéficie tout particulièrement d'un nouvel écran qui, au-delà de sa diagonale inchangée de 3 pouces, est meilleur en tout point. Celui-ci est tactile, ce qui facilite certaines opérations. Il est en outre mieux défini, troquant la grossière définition de 230 000 points de son prédécesseur pour une définition de 610 000 points, ce qui reste néanmoins inférieur à la majorité de ses concurrents. Il adopte en contrepartie la technologie OLED, offrant un taux de contraste illimité tout en réduisant la consommation électrique.
La disposition des boutons relativement nombreux a quant à elle été revue. Une (petite) touche dédiée à l'enregistrement vidéo profite de l'occasion pour faire son apparition. Le sélecteur de mode déménage quant à lui à droite de la tranche supérieure de l'appareil et cède sa place à un flash, pour la première fois intégré sur cette famille ! La poignée est enfin amovible et/ou interchangeable.
Est-ce suffisant pour justifier qu'il soit le COI le plus onéreux du marché ? À 850 euros nu, il vaudrait mieux pour lui qu'il fasse d'excellentes photos !
Olympus PEN E-PL3
Variante économique de la gamme, l'« E-PL3 » coupe court à la durée de vie de son prédécesseur, qui n'a que quatre mois.
À défaut de nouvel écran OLED, l'écran LCD de ce modèle est désormais inclinable dans le sens vertical, tout comme sur les NEX de Sony. Il s'en tient par ailleurs à la diagonale et à la définition de son prédécesseur, respectivement 3 pouces et 460 000 points. La disposition des touches est par conséquent chamboulée et la moitié d'entre elles se retrouve au dessus de l'écran.
Si l'E-P3 gagne le flash qui manquait à ses aînés, l'« E-PL3 » perd au contraire celui dont profitaient ses prédécesseurs. Cet appareil s'inspire ainsi à nouveau des NEX, puisqu'il sera livré en standard avec un petit flash amovible, au détriment de sa compacité.
La date de lancement et le prix de vente de l'« E-PL3 » n'ont pas été communiqués.
Olympus PEN E-PM1
Destiné aux femmes selon Olympus, l'« E-PM1 » pousse la simplicité à son paroxysme, en évinçant une bonne partie des touches des deux autres modèles pour ne conserver que le minimum syndical. Il pourra néanmoins parfaitement convenir aux photographes du dimanche de sexe masculin, quoi qu'en pense le fabricant.
Cette approche minimaliste apporte au passage un important gain de place, qui font de ce modèle le rival du Panasonic GF3. Le boitier est effectivement à peine plus haut que la monture de l'objectif. Il se contente en contrepartie du pire de ses deux frères : l'absence de flash intégré et l'écran LCD cette fois non articulé.
L'« E-PM1 » sera commercialisé cet automne pour un prix non communiqué.