© Stenko Vlad / Shutterstock
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L'ARCOM annonce de nouvelles mises en demeure et une nouvelle saisine du juge pour le blocage de sites pornographiques.

La protection des jeunes publics face à des contenus inadaptés dans la sphère numérique est devenue une priorité pour le législateur.

L'ARCOM (re)passe à l'attaque

Il y a un peu moins d'un an, à la suite d'une procédure initiée par l'ARCOM, le tribunal judiciaire de Paris devait statuer sur le blocage de certains sites pornographiques, à savoir Pornhub, Tukif, xHamster, XVideos et Xnxx. Aujourd'hui, ce sont trois nouveaux sites qui ont été mis en demeure par l'ARCOM, l'objectif étant d'empêcher leur accès aux mineurs.

Plus précisément, ce sont les sociétés Technius Ltd et Techpump Solutions qui sont dans le viseur de l'entité. Les noms de ces sociétés ne vous évoquent sans doute rien, mais elles sont à l'origine de trois sites web dont l'appellation vous semblera peut-être plus familière, à savoir xHamsterLive, HeurePorno et FoliePorno.

Des sites pornographiques accessibles très (trop) facilement

Pour l'ARCOM, les sites en question sont accessibles trop aisément, bien souvent par une simple déclaration de majorité… quand certains n'imposent pas la moindre vérification. En fin d'année dernière, un rapport du Sénat indiquait qu'environ 17 % du public français se connectant chaque mois sur le site Pornhub était mineur.

© Charnsitr / Shutterstock
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Par ailleurs, l'ARCOM indique : « Faute pour la société MG Freesites de s’être conformée aux mises en demeure prononcées le 7 avril 2022, le président du tribunal judiciaire de Paris a été saisi pour ordonner aux principaux fournisseurs d’accès à Internet d’empêcher l’accès à deux sites édités par cette société. » Parmi les sites édités par MG Freesites, on retrouve un certain Redtube.

Rappelons que pour mieux contrôler l'accès aux sites pour adultes chez les mineurs, la CNIL se montrait récemment favorable aux solutions d'estimation de l'âge grâce à l'analyse des traits du visage. Une reconnaissance faciale donc, indispensable pour pouvoir accéder à certains sites, mais qui sera également utilisée par d'autres sociétés, à l'instar de la Française des Jeux, pour contrôler automatiquement l'âge de ses clients.

Source : Le Parisien